( s e o ) comme le récépissé d’une malédiction qu’elle aura toujours cherché à fuir, mais qui s’agglutine à sa peau laiteuse, catastrophée de ces amours maudits, tortueux, violents dont elle aura épousé le nom avant de s’en délester. ( l o v e e ) , première d’une fratrie de trois, bruyante, criarde, qu’elle a décidé de fuir, d’oublier, d’effacer d’un revers de main, la culpabilité mutique berçant encore ses songes, prénom d’amour et qui pourtant s’il fut choisi avec attention, ne fut pas glorifier par la parentalité bancale de ses géniteurs.

des rêves qui se sont évaporés à mesure que les bouquins se sont empilés. ( c o e x l i b r a r y ) comme refuge pour mieux fuir la réalité, sa réalité. les belles histoires n’existant que dans les romans, temps perdus que l’on ne retrouvera jamais à chercher qui elle est dans les plus vieux livrages de légende. la connaissance aux bout de ses pulpes sans savoir dans quelle étagère se ranger.

les hommes, leur galbe, leur gueule, leur égocentrisme, leur côté infantile. elle les aime, toujours trop passionnément à s’en carboniser les ails. ( h e t e r o s e x u e l l e ) aux excès d’amours empoisonnés. ( c e l i b a t a i r e ) son psychisme est devenu une muraille au fil des années, des absences, des éclats de voix et des reproches qui se fracassent contre le carrelage, se vomissent d’une bouche à l’autre.