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i'm preying on you tonight | n a m k y u |

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14.09.22 0:15





i'm preying on you tonight
 @ji namkyu  


outfit • un meutre. encore un de plus dans la liste des victimes. victimes de ceux de son espèce, combien de temps faudra-t-il aux hommes pour démasquer la supercherie qui les habitent au quotidien ? deux mondes vivant dans le même où la réalité n’est constituée que de mensonge pour rassurer les plus faible, les moins chanceux, ceux qui risquent leurs vies à chaque pas qui foulent le macadam alors que la nuit abat son long veston sur les immeubles trop haut dissimulant bien des cauchemars. combien de temps faudra-t-il avant que son existence soit partagée ? combien de temps faudra-t-il avant que les visages croisés ne deviennent que la réflexion de la peur ?

le dos épousant la pierre, cylindre de nicotine aux lippes le loup verrouille son téléphone pour se détacher de l’article fallacieux. un animal responsable de ce carnage ? vraiment ? « ridicule. » mot prononcé dans la solitude qui l’habite alors que l’appareil vient retrouver sa place près des sachets de cacheton qui s’entasse dans les poches trouées. un rictus sous la douleur, les phalanges abîmées, carcasse ecchymosé, amochée par les coups de la veille qui viennent teinter l’épiderme. c’est ta faute, sasha. c’est toujours de la tienne. le sang chaud, bouillonnant jusqu’à imploser à chaque instant qui lui échappe. incapable de te contrôler, fragilité planquée sous le trait de la colère, plus facile de faire passer ce qui cloche chez lui, plus facile de nier, plus facile de broder une excuse que de se dénoncer.

ignorant des êtres qui s’enchainent, passant devant lui sans en donner la moindre importance un effluve se détache des autres, venant se jouer de la bête endormie qui pourrait bien ouvrir une mirette s’il se laissait posséder. la lige cancérigène encore allumée venant rouler sur le pavé défoncé alors qu’il cherche le brun, il cherche la provenance de cette fragrance qui ne lui est pas inconnu. elle semble proche de lui mais pourtant loin, ignare d’en trouver l’origine parmi les visages qui se dessine sous ses billes maronnées.  

je sais que c’est toi.
que tu es là dans la foule.
mais toi,
m’as-tu remarqué ?

« namkyu ? » une question résonnant pourtant comme une évidence alors qu’il s’approche le lycaon, persuadé que sa voix a portée jusqu’aux esgourdes du garçon à la capuche mais aucune réaction n’en suit. sasha n’étant comme qu’une simple chimère dans le monde du plus jeune. « eh, namkyu. » trônant comme une ombre auprès de lui sans être vraiment là, empestant un parfum de tabac froid ainsi qu’une assurance que sa belle gueule met en exergue parmi les silhouettes marchant en sens inverse. « eh, mec, c’est quoi ton problème ? » troisième essaie. l’égo touché dans l’impéritie qu’on lui apporte, mais il a grandi avec le gamin n’ayant été rien d’autre qu’un enfant oublié par des géniteurs incompétents. les jambes sectionnant au rythme du brun l’air frais de la nuit rafraichi par la pluie tombée plus tôt, courtisant d’un être qui ne lui adresse pas le moindre apophtegme, pas le moindre regard. l’agacement aux bords des lippes, le lycaon attrape le tissu de la capuche de son interlocuteur pour le forcer à lui apporter ne serait-ce que la moindre attention qu’il réclame. emboitant le pas du plus jeune pour lui faire face, les mains retrouvant leurs cocons dans les poches, pulpes jouant avec le plastique qui y loge depuis trop longtemps déjà. « t'as décidé de m’ignorer aujourd’hui ? » n’osant pas y planter le regard, n’osant à peine bouger comme s’il se faisait modèle faisant mine de feindre son malaise inhabituel, admirant la statue d’un ange aux ailes éclatées, le sourire presque au bout des lèvres qu’il peine à dissimuler, le cœur pulsant d’un comportement détestable. « puis qu’est-ce que tu fou là en pleine nuit, t’as pas vu les informations ? » s’avançant de quelques pas, se sentant aussi stupide que les enfants venus parler à un garçon qui ne pourrait que lui recracher son mépris. le besoin de contrôler, de protéger faisant gonfler les veines du lycaon. et toi sasha, c’est quoi ton excuse ?
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14.09.22 0:21





I'M PREYING ON YOU TONIGHT
@mihaïlovski sasha


dreams where you're murdered
boy, i know you heard it all before

deux heures du matin et il a encore les yeux grands ouverts. même après s’être retourné d’un bord à l’autre pendant les dernières heures, namkyu n’arrive pas à s’endormir. l’appréhension de se réveiller en sursaut, peut-être ? rien ne change avec lui, les habitudes sont les mêmes, à quoi bon rester coucher, si ce n’est que de fixer le plafond jusqu’à ce que le soleil fasse son apparition ? il n’y a pas plus capricieux que lui : une seconde plus tôt, il était pourtant déterminé à ne pas mettre un pied à l’extérieur. il a entendu parlé des nouvelles, on l’a averti de rester à l’intérieur durant la nuit. sur le moment, c’est un hochement de tête qui indique à ses grands-parents qu’il comprends l’avertissement. il sait repérer les indices sans qu’on ne le dise à voix haute : c’est dangereux. namkyu, il n’en connaît pas grand chose sur… les autres comme lui. on ne l’a jamais jugé comme un membre de sa famille, il en est éloigné car… il est de ceux qu’ils chassent, alors il n’a jamais posé de questions. il ne sait pas ce qui se trouve à l’extérieur, mais il en a pas peur. pas autant qu’il a peur de lui-même, de ce qu’il peut faire. et de toute manière, il n’en fait qu’à sa tête, le brun.

you shut your eyes, take rainbows
and just lock the fuckin’ door

haussement d’épaules, il se dit que rien ne peut lui arriver et sort de chez lui, clés en main. il n’y a que la nuit qu’il est tranquille. personne ne l’aborde, il n’a pas ce besoin constant d’emmitoufler ses mains par peur qu’il effleure accidentellement quelqu’un, il se sent simplement comme un vrai être humain. bien évidemment, il ne s’attends pas à rencontrer personne. le visage caché sous la capuche de son hoodie, les mains bien cachées entre ses manches beaucoup trop longues pour lui, il s’assure qu’on ne puisse le reconnaître. juste au cas où. la différence entre l’air climatisé de son appartement et l’air chaud du soir lui fait presque regretter de s’être enfilé un hoodie, il s'en sent presque étouffé, mais il ne tourne pas les talons. un écouteur dans l'oreille, le brun se met en marche. ses yeux fatigués se posent au sol, il se perd dans ses pensées. il ne sait pas où il va se retrouver, il divague dans les rues de hongdae sans faire attention où il va. naturellement, il retrouve le confort dans les endroits qui sont moins peuplés et rapidement, il entame la découverte d’une nouvelle rue un peu plus vide que d’autres. du coin de l’oeil, il aperçoit la silhouette d’une personne posée contre l’un des immeubles, mais il n’en pense rien, jusqu’au moment où ses prunelles se posent sur lui. ne panique pas, namkyu. il ne t’a pas vu. tête qui se baisse immédiatement, il souffle en croissant les doigts. d’ici quelques secondes, il pourra tourner le coin de la rue et reprendre le chemin pour se retrouver chez lui. une heure à l’extérieur, c’est assez, si ?

run away, hide away
but still, they take you by surprise

il pense s’en être sorti, jusqu’à ce qu’une voix se fasse entendre derrière lui. ❛ oh, par pitié, ❜ qu’il murmure d’un ton à peine audible, espérant qu’il ne lui emboite pas le pas. espérance auquel il s’accroche, à se dire qu’il ne va pas le suivre s’il ne lui adresse pas la parole. mais c’est mal connaître sasha, naturellement. l’ignorer ne fait que l’agaçer, le brun le réalise à ses paroles. c’est quoi ton problème qu’il lui dit. un rire s’échapperait bien s’il n’était pas aussi nerveux d’être en sa proximité. le problème, c’est moi, pas toi, laisse moi tranquille, ça crie les mots d’un mauvais breakup, même si ce n’est pas le cas. le problème se trouve au bout de ses doigts, de son habilité à blesser tout ce qu’il touche. don qui le terrifie et l’empêche de laisser les autres se rapprocher. mais il ne comprends pas. à l’évidence, c’est difficile de le faire lorsqu’il ne s’explique pas. il ne peut pas le faire, voilà tout. sa gorge se serre lorsque le plus grand s’empare sa capuche. ça y est, impossible de se sauver, désormais. il s’immobilise, namkyu, sans arriver à relever la tête. son coeur cogne si fort contre sa cage thoracique, il ne sait pas s’il arrivera à prendre son courage pour répliquer. ❛ j-je t’ignorais pas, je t’ai pas entendu ❜ qu'il lui réponds enfin après quelques secondes, enlevant l'écouteur de son oreille, tentative de lui faire croire qu'il ne l'a réellement pas entendu. de ses yeux baissés, il le voit qui se rapproche dangereusement de lui et soupire. il n'aurait jamais dû être sorti de chez lui. ❛ les informations ? oui, mais ❜ il hausse des épaules et prétexte qu'il en a rien à faire. ❛ c'est quoi les chances de croiser un animal de la sorte dans les rues ? ❜ il le pense vraiment, kyu. il ignore la réalité des choses, que les lycanthropes existent, qu'il y a bien plus dangereux que ceux avec des dons. ❛ mais ça va, j-je me rends pas loin, je serais pas dehors longtemps ❜ mensonge que son bégaiement trahi, il fait un pas en arrière de toute manière. il ne compte pas entrer pour rester enfermer entre les quatre murs de son appartement, pas lorsqu'il a rien à faire autre que s'ennuyer.
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14.09.22 0:21





i'm preying on you tonight
 @ji namkyu  


outfit • menteur. faible rictus se dessinant sur le visage du loup en remarquant que le plus jeune ne retire qu’un seul écouteur. demi-échappatoire d’un crépuscule devenu échec, pointé du doigt par le soupire qui s’échappe du bénit maudit. tu ne m’as vraiment pas entendu, ou alors me fuyais-tu ? les phalanges s’enfonçant dans les poches, il s’avance encore un peu, d’un simple pas, puis d’un second. « t'inquiète, ça arrive à tout le monde. » de ne pas entendre, ou de déformer la réalité ? peut-être un peu des deux, finalement. les billes maronnées scrutant le corps qui lui fait face quand les esgourdes ne sont pas captivées par les paroles mais uniquement par le battant qui ne lui appartient pas, celui qui pulse anormalement, menaçant d’exploser et de tout détruire sur son passage. as-tu peur namkyu ? de quoi ? de moi ? de toi ?

puis la caboche s’incline vers le macadam pour dissimuler une contorsion des lippes. en effet quelles serait les chances de tomber sur un animal quand celui-ci n’existe pas, quand celui-ci n’est qu’une invention pour protéger ceux de ton espèce. car le monstre dans l’histoire, c’est toi sasha, toi et les autres qui ne valent pas mieux. « la même probabilité de ceux qui se sont fait tuer dans ces rues justement. » qu’il annonce alors que le visage revient face à l’autre, le regard cherchant un point d’accroche dans le sien. « tu y crois toi ? » Il penche la tête sur le côté, sourit de travers, perdu dans des contrées qu’il n’a jamais su expliquer. es-tu assez candide pour te faire berner, namkyu ? à ses histoires inventées pour repousser les plus curieux, pour les protéger des plus agressifs.

« quoi qu’il en soit, c’est dangereux de déambuler seul la nuit, animal ou pas. » les pas du lycaon s’agitant pour contourner le brun, se plaçant à ses côtés, les phalanges toujours dissimulées sous les tissus. tournant son museau vers namkyu pour lui adresser un sourire que peu ont pu apercevoir ces derniers jours. « tu dois aller où ? tu dois retrouver quelqu’un ? une demoiselle ? un homme ? » qu’il questionne; feintant la curiosité, sans même laisser le temps au plus jeune de répondre, les épaules vibrantes d’une curiosité piquée, d’une jalousie qui pourrait bien l’être également en fonction de la réponse qui sera octroyée. alors il lance les hostilités le brun, quémande l’impensable en glissant un bras par-dessus des épaules étrangères. dans une étreinte amicale dont la nature est tout autre. « bref, ça craint. laisse-moi t’accompagner. je n’ai rien à faire de toute manière. » qu’il avoue avant de porter son attention sur la lune incomplète, finalement, la chance lui sourit peut-être ce soir. il sourit en coin, plus grandiose, plus féroce, plus animal, plus assassin. pour lui, sasha tuerait le plus téméraire des adversaires, saccagerait le monde pour lui en offrir les ruines et qu’il y siège. « peu importe ce que tu penses, je resterais de toute manière alors c’était quoi ton plan ? » combien de temps va durer ton mensonge, namkyu ?  
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14.09.22 0:35





I'M PREYING ON YOU TONIGHT
@mihaïlovski sasha


ootd. nervosité au bout des doigts de sa proximité et de ses questions, le gamin tente de les contourner comme il le peut. mensonge qu’il sort de façon soudaine, prenant la première occasion qu’il a d’expliquer pourquoi il l’évite. impossible de révéler la véritable raison, ça serait se trahir, s’exposer. lorsqu’on se voit comme un monstre, c’est difficile de l’admettre aux autres. non seulement, namkyu ne fait confiance à personne. ce n’est pas contre sasha, il n’a pas confiance en lui-même, alors comment la donner aux autres..? il y a une urgence à quitter l’endroit et le laisser poireauter, mais il se sait incapable de le contourner pour partir. il a perdu sa chance, à quelques pas d’y arriver. néanmoins, il y a le soulagement qu’il ne pointe pas l’évident : l’écouteur singulière qu’il retire de son oreille. est-ce qu’il pense vraiment l’avoir dupé ? non. mais il prend l’occasion pour se convaincre d’y croire. peut-être qu’il le laissera se glisser dans la nuit sans autre questionnement… il espère, l’ange déchu. il s’attache à l’unique espoir qu’il ne soit pas si intéressé par lui, pour une fois. namkyu, il ne comprends pas sasha. il comprends pas pourquoi il insiste autant à avoir son attention. il l’a ignoré, pourtant. il a essayé de se faire tout petit, de se cacher, mais il a trouvé un moyen de le reconnaître... curieux.

c’est intéressant, kyu. il a un pouvoir contenu dont un seul effleurement peut mettre à genou même ceux qui sont plus grands, plus forts que lui, mais il n’arrive pas à l’utiliser, à le contrôler. avec la mince probabilité qu’il croise cet animal, il se demande presque s’il serait capable de se défendre. en perspective, la réponse reste oui. peut-être est-ce pour ça qu’il se sent si impassible à l’idée de sortir aussi tard le soir. brièvement, il baisse les yeux sur ses mains couverts. chaque fragment de sa peau cause du mal au toucher, mais rien ne fait plus de dégats que ses mains. en réalité, la question est différente des autres : oserait-il se défendre, même en plein danger ? il n’a jamais eu l’occasion de le découvrir. étincelle curieuse qui fait briller ses prunelles à sa question. est-ce qu’il y croit ? oui…? quoi d’autre, un humain est incapable de faire autant de dégats. il est si innocent, namkyu. j-je sais pas.. je crois, si ? qu’il souffle, lisiblement confus quant à sa demande.

c’est le soulagement qui lui prend le temps d’un instant lorsqu’il se dégage enfin de son visage. lui le suit du regard, sans un mot. c’est dangereux, qu’il dit. mais lui préfère être la proie durant la nuit que le prédateur durant la journée.. ou n’importe quand, d’ailleurs. difficile de le montrer autrement, le gamin se donnerait en sacrifice, si ça voulait dire qu’il n’avait besoin de faire du mal à personne. altruiste jusqu’au bout. il lui retourne un sourire incertain qui cache son inquiétude. perdu dans les mensonges qu’il lui a nourri, impossible de tourner les talons et d’assumer, de lui dire qu’il tente réellement de l’éviter. en toute franchise, il est trop curieux, sasha. pas étonnant que namkyu se retrouve anxieux à l’idée qu’il le touche accidentellement. un seul faux pas… et puis, voilà. ça en est terminé. les mains dans la poche devant de son hoodie, il tourne les pouces, essaie de trouver une solution aux conneries dans lesquelles il s’est mit. il hoche lentement la tête en regardant droit devant lui.

pense, namkyu, pense. la fatigue lui tombe de façon soudaine sur les épaules, comme si les trente deux heures sans sommeil se décidait finalement de se faire ressentir. il va où, namkyu ? il ouvre la bouche pour lui répondre, prêt à continuer sur le chemin du mensonge, mais les mots ne lui viennent pas. le brun s’immobilise lorsque le plus grand pose son bras autour de ses épaules. non, non, non. c’est ce genre de chose qu’il évite, il en a le coeur au bout des lèvres de sa nervosité, namkyu. il en était presque certain qu’on pourrait compter le nombre de battements de son coeur par minute. un faux pas, un seul… il est posé entre rire et s’écrouler au sol, mais il secoue la tête, le gamin. ah, bon qu’il souffle, la gorge serrée. mon plan… ah, oui.. le plan. ses paupières se ferment quelques secondes avant qu’il ne pointe une ruelle à quelques mètres d’eux, les mains toujours couverts. à l’autre bout de la ruelle, à droite. c’est un café. ce qu’il ne dit pas, namkyu, c’est qu’il connait chaque petit détail du quartier où ils se trouvent. le café n’est qu’un détour, pour lui permettre de trouver un plan pour se glisser hors de sa vue. c'est là que j'allais... d'un pas assuré, il se met à marcher, forçant un tout petit peu pour se dégager de son emprise. par pitié, qu'il trouve quelque chose par le temps qu'il y arrive... rejoindre des.. amis. incertitude qui vibre dans le ton de sa voix, parce que ses amis se compte sur les doigts de la main. il préfère s'approcher de personne, kyu. c'est moins risqué, même si lui ressent clairement la solitude.
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14.09.22 0:36





i'm preying on you tonight
 @ji namkyu  


outfit • le muscle humide venant râper la joue dans son intérieure si bien que si ça pouvait la transpercer, il le ferait sans une once d’hésitation. le mensonge s’élargit, encore, toujours plus... finira-t-il par exploser ? le dealeur laisse retomber son bras le long du dos du garçon pour finir dans le vide avant d’imiter son partenaire, mains dissimulées, premier échec. mais ce n’est que le début de la partie, n’est-ce pas sasha ? « je vois. t’arrives tard dans la soirée quand même. » les iris déviant sur le vide qui les entourent, tout a disparu, il ne reste qu’eux, qu’eux et l’hypocrisie qu’il pointe du doigt par sa remarque balancée presque trop froidement.  

le lycaon se raidit, faisant craquer sa nuque. agacement naissant pour celui qui comprend bien que sa présence n’est pas désirée, peut-être qu’elle ne le sera jamais. mais au fond, il le comprend namkyu, qui voudrait d’un clébard sans muselière à ses côtés ? qui voudrait d’un monstre ? qui voudrait de toi, simplement, sasha ? sous le tissu, mouvement invisible, les poings se serrent, les pulpes s’enfoncent dans la paume tandis qu’un faible soupire nasale vient couper le silence qui les lies désormais. les pensées se chevauchent, se mélangent à mesure que les sachets illégaux se font torturer sous les phalanges. « c’est juste à droite, c’est ça ? » qu’il demande en pointant du menton une ruelle non loin d’eux, la plus près d’ailleurs. suffisant pour accentuer les doutes du brun qui comprend vite, trop vite que l’étudiant cherche uniquement à s’échapper le plus rapidement possible de lui. les sourcils se froncent légèrement avant d’octroyer au brun à ses côtés un léger coup dans le dos en guise de salut amical. « merde, j’avais oublié, j’ai des courses à faire. »  

un mensonge pour un autre, une balle dans chaque camp, mais ce n’est pas lui qui a commencé, finalement. un haussement d’épaule, la silhouette du loup incapable de rester immobile, s’obligeant à se mouvoir pour essayer de contrôler ce qui s’agite en lui. l’égo du marchand d’illusion piétiné, l’énervement ébranlé, le loup en profite pour faire ressentir sa présence. juste quelques secondes, montre-lui qui tu es. qui nous sommes. il aura une raison de t’éviter. lui, comme les autres. désireux de se dévoiler à celui qui apporte aucune importance à l’hôte luttant pour ne pas se laisser envahir par une émotion plus qu’une autre. « passe une bonne soirée. » et sans attendre une réponse, un geste, le dealeur est déjà loin, marchant plus vite que la norme pour fuir en premier. uniquement pour se dire que c’est lui qui a mis un terme à la discussion et non pas qu’on l’a salement repoussé.  

la capuche beige venant couvrir son visage aux traits marqués par un dégoût de lui-même, il entre dans le premier convenient store, juste à côté de cette soi-disant ruelle. échappatoire certain pour le plus jeune. dans les rayons son regard ne peut s’empêcher d’observer au-delà de la vitre, dans l’espoir de voir cette silhouette venir à lui mais elle ne fait que tourner, tourner dans l’ignorance des dégâts commis pour celui qui se déteste déjà suffisamment. t’étais déjà détestable avant moi, sasha. le poing venant heurter les articles, le maudit tire davantage sur le tissu pour couvrir son visage en décomposition. « fermes ta putain de gueule, tu veux ? » questionnement adressé à lui-même, ou plutôt à la boule de poil ne demandant qu’à montrer les crocs. qu’à les planter. qu’à tout détruire. mais les iris se posent à nouveau sur le vitrage transparent, rien, plus personne. il n’est plus là.  

je ne suis pas bon pour toi dans cette vie namkyu, peut-être dans une autre je... mais c’est plus fort que moi. j’aurais ta peau, ton âme, ton cœur, ton dernier souffle. aujourd’hui, dans des années, je t’amènerais aux enfers qu’on fera notre, je me nourrirais de ta peur, de tes larmes pour m’offrir la vie éternelle. 
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14.09.22 0:37





I'M PREYING ON YOU TONIGHT
@mihaïlovski sasha


ootd. c’est un café, pas une soirée. qu’il rétorque, s’enfonçant de plus en plus dans un scénario qui n’existe pas. bordel, mais qu’est-ce que je fais. qui va à un café en plein milieu de la nuit ? ...pour un projet de classe. c’est pire. incapable de laisser tomber, les pensées s’entrechoquent. d’un côté, il veut tout effacer. oublier les conneries qu’il vient de lui souffler, les mensonges qui ne font clairement pas de sens pour recommencer et… et choisir une autre voie que celle-ci, qui risque de s’écraser d’un moment à l’autre. mais de l’autre côté, il est trop… lui, namkyu. il préfèrerait se jeter dans la gueule d’un loup que d’avouer ses fautes et avoir l’air con. mais pourquoi tu ne laisses pas tomber, sasha ? question qui lui revient encore une fois en tête, lorsqu’il lui demande le chemin à prendre. il inspire en hochant la tête. oui, la première à droite. c’est le premier café qu’on rencontre à l’autre bout, plus il parle plus il se demande pourquoi il a décidé d'ouvrir la bouche. ô, comme les regrets se font voir. petit à petit, les mots deviennent inaudibles jusqu’à ce que ça ne soit plus qu’un murmure, son regard planté au sol. et encore une fois, il se permet de lui offrir une faible bourrade et il sursaute, le brun. voilà pourquoi il l’évite, namkyu. c’est la seule option qu’il a, le gamin. fuir et omettre la simple vérité qu’il préfère se doit d’être seul. fuir et omettre la dure vérité qu’il ne se fait pas confiance autour de lui, ni de personne, mais surtout de lui. parce qu’il ne lui rend pas la vie facile, sasha, avec cette manie enquiquinante de rester à proximité de lui. un effleurement contre son épiderme et viendra déferler l’effet ravageur dont kyu a eu en offrande. une malédiction cachée qui ruine sa vie, pouvoir maudit donné par hadès. la blague, oui.

l’étudiant remonte le regard après les paroles soufflées du brun. comme ça, il lui sort une excuse aussi bidon que la sienne. ah. il sait devoir être un peu plus heureux d’avoir atteint son but, mais… le voilà qui se renfrogne à la seconde où il tourne les talons pour partir, en lui laissant point cinq secondes pour réagir. bonsoir la solitude qui retourne avec le bénit comme seule compagne, le vide qui se creuse un trou pour y traîner namkyu de nouveau. ouais, bonne soirée... et lui se tient debout à fixer le désormais vide qu'à laisser l'aîné, un soupir au bout des lèvres. je devrais être content, bordel. et pourtant... gamin ingrat qui ne sait pas ce qu'il veut. imbécile, t'as besoin de personne, reprends toi. c'est pas grave, qu'il essaie de se convaincre. des courses… ridicule. il se fout de sa gueule. comme je lui ai fais. je le mérite. ce qui est dérangeant, c'est la solitude qui l'engouffre, qui ancre ses griffes pour le tenir en place. c'est un sentiment bien familier qui le fait suffoquer, qui le hante. c'est pas grave, qu'il souffle en se forçant de partir en la direction opposée. l’étudiant ne pense plus. il traîne ses pieds sur le bitume, se trouvant dans la ruelle dont il a dit prendre, bien qu'il aurait dû retrouver le chemin de son appartement. aller jusqu'au bout du mensonge, rien qu'au cas où il l'aurait regardé partir. et quoi, alors, c'est dangereux d'être dehors à cette heure ? il prétend l'ignorance, comme toujours. et il prétend qu'il n'a pas les paupières qui se ferment toutes seules alors qu'il traverse la pénombre, frappé par la fatigue des heures de sommeil dont il s'est privé. il fera un détour, qu’est-ce qu’une dizaine de minutes de plus ?

c’est dans l’obscurité de la nuit qu’il s’avance, car même la lune à son apogée n’arrive à percer les arbres et leurs feuilles. il n’y a que lui et le vent qui souffle doucement, lui et ses pas qui le mènent à l’autre bout de la ruelle, lui et le craquement des branches qui le fait arrêter sur ses traces. peut-être que c’est dans sa tête. ou peut-être qu’au crépuscule de ses craintes, il s’est imaginé le bruit, que l’accumulation de son angoisse en est la cause. parce qu’il n’arrive pas à distinguer quoi que ce soit et même si le calme semble sinistre, il se dit que ce n’est rien. parce qu’il y a aucune chance, si ? et il ne sait combien de temps qu’il est arrêté, avec son myocarde qui s’alerte à rien, le bruit qui ne veut rien dire et les inquiétudes qu’il invente. il n’y a que lui dans cette ruelle, lui et ses peurs, lui et ses pas pressant vers la lumière au bout du tunnel, lui et le bruissement des feuilles dans son dos qui se rapproche. te retourne pas, namkyu, ne te retourne pas. si tu vois rien, ça existe pas. mais il se retourne malgré tout, la curiosité trop présente. et un hoquet de surprise lui obstrue la gorge, à la vue de la créature qui se trouve à quelques pas de lui. ses yeux se remplissent de terreur tandis qu’il se fige, les mains tremblantes devant lui comme seul protection. lui qui était si confiant, la panique le prend désormais par les tripes et il n’arrive plus à rien. son don aidera. il y croit, il pourra s’échapper, il retrouvera son appartement, ne quittera plus les murs qui l’enferme… c’est une promesse. mais la cerise sur le gâteau, c’est la main griffée qui l’empoigne par le cou d’un coup sec sans immédiatement le laisser tomber.

se débattre et essayer de le repousser ne fait rien, son don disparaît et emporte avec lui sa seule chance de survivre. ses yeux s’écarquillent et il jurerait que son coeur s’est arrêté de battre le temps d’un instant, alors qu’il réalise la gravité de la situation. il va mourir, ici et maintenant, sous la main d’une créature qu’il ne connaît pas. une créature, vous voyez, ça n’existe pas dans son monde. il n’y a que lui et ceux qui ont des dons, comme lui. et les humains. et les chasseurs. pas… ça. à bout de souffle, peinant à prendre ne serait-ce qu’une goulée d’air, il ferme les yeux. parce que c’est un lâche, namkyu. la peur dans le ventre, maudissant tout le monde pour sa propre erreur… sauf lui. peut-être que ce n’est pas si mal de mourir. peut-être qu’il parviendra à retrouver sa famille, s’il ne se retrouve pas en enfer. mais lui, en réalité, pense qu’il se trouvera dans une noirceur sans fin. seul, sans personne. comme maintenant, comme toujours. d’une plainte qu’il laisse porter par le vent, les crocs de l’inconnu s’enfoncent dans son épiderme glacée. et puis comme ça, la douleur e x p l o s e, cessant toute pensée cohérente. comme un incendie qui ravage son corps, l’agonie qu’il ressent le prend par surprise. mais l’absurdité à son zénith, c'est la première chose qui lui vient en tête. est-ce la même sensation que l’agonie qu’il cause ? a-t-il finalement la chance d’expérimenter ce que les autres ressentent à son toucher ? il se dit, namkyu, que peut-être que sasha a eu raison de lui dire que c’est dangereux. peut-être qu’il aurait dû prendre sur lui et l’accepter. ô quelle triste ironie, qu’il ne soit pas là pour lui dire qu’il avait raison. cette faiblesse, il la vivra seul. le corps qu'on retrouvera comme celui des autres, son triste sort à la une des journaux et des nouvelles. une autre victime d'un animal. un animal qu'on dit. huh. c'est la dernière pensée qui lui passe par la tête, tandis qu'on le lâche et qu'il tombe durement au sol. trop secoué, trop affaibli pour s'échapper, même pour bouger. et encore, il se demande comment sasha va réagir, namkyu. parce qu'il a décidé d'ignorer son commentaire, parce qu'il a eu raison. même dans la mort, ça l'énerve de ne pas avoir le dernier mot. namkyu, con jusqu'à la fin.

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14.09.22 0:41





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 @ji namkyu  


outfit • ça te touche tant que ça ? le môme, capuche rabattue ignore la voix que seul lui entend pour ne pas se laisser emporter davantage. le battant déjà encerclé par les carcans du garou, attendant le bon moment pour le percer de ses griffes à en faire pulser l’hémoglobine retenue, à en faire éclater les dernières parts de lumière restantes du battant. il ne te reste que ça sasha, ta dernière part d’humanité, et regarde ce qu’il en fait le piteux humain, il le piétine. un léger grognement s’échappant des codes vocales, s’étouffant dans une bouche close, synonyme de l’hôte qui ne veut qu’une chose : faire taire ce foutu monstre, en vain. alors le dealeur attrape une bouteille de soju, une deuxième et même une troisième. t’es pathétique. puis vient l’odeur, la même que lui, celle d’un homme qui empeste le chien à des kilomètres mais il n’en a que faire sasha, déjà trop d’occupation pour gérer le sien. on dirait bien qu’on a de la visite. « gardez la monnaie. » qu’il prononce, fichue habitue d’étranger qu’il en oublie que ça ne se fait pas ici, que c’est même mal vu. mais sans attendre la réponse de l’étudiant, il attrape son sac et rejoint à nouveau la ruelle délaissée plus tôt. vide. évidemment, à quoi est-ce que tu t’attendais sasha ? à voir namkyu ? il n'en a rien à faire de toi. comme les autres, tu ne seras jamais le choix sasha ; jamais.

nouvelle effluve qui vient caresser le museau, ne faisant qu’exciter la bête un peu plus. « putain, mais c’est quoi ce bordel ? » les phalanges qui viennent entourer sa propre gorge, les picotements désagréables de l’envie de lui aussi goûter au sang, de se mêler à la partie quitte à se prendre un coup de patte par celui qui ne voudra sans doute partager. soudain, le sac lui échappe faisant exploser les bouteilles achetées ; impossible. t’es long à piger, sasha. « pour ouvrir ta gueule y a du monde, mais jamais dans les bons moments c’est ça ? » rapidement, les iris divaguent, changent de couleur pour opter un voile nacré sur la membrane colorée et les pas foulent le macadam, trop vite, trop fort. guidé par le sang, un supplice pour celui qui intérieurement prie : n’importe qui mais pas lui.  

il faut peu de temps, vraiment peu pour que le brun reconnaisse la silhouette abandonnée un peu plus tôt. t’as merdé, sasha. rapidement, le dealeur se retrouve derrière le lycaon, et d’un coup de poing, il vient frapper la tempe. ne le regarde pas sasha, ignore namkyu. juste un peu. « tu t‘es trompé de terrain de chasse là. » tu t’es trompé de cible plutôt. les canines visibles, le marchand de sable laisse s’échapper un son animal, suffisant pour indiquer à l’étranger qu’ils sont du même camp et qu’il ferait mieux de dégager, vite, s’il ne veut pas se retrouver dans un combat avec quelqu’un de plus expérimenté. il le sait le lycaon, il a sans doute quelques mois d’avance sur lui mais c’est tout. ça veut pas dire que tu me contrôles mieux que lui, tu ne m’écoutes même pas. pas faux, mais le loup n’est pas du genre à abandonner. encore un peu, ignore le. un pas en avant, un second. danse nocturne tandis que les iris s’élargissent toujours un peu plus, l’envie meurtrière est là, de son côté aussi mais il ne se laissera pas posséder, n’est-ce pas sasha ? « barres toi maintenant, va te trouver quelqu’un d’autre. » il n’en a rien à faire le dealeur, tant que le nom qu’il verra dans les journaux le lendemain n’est pas celui qu’il ne connait que trop bien.  

l’assassin de la lune fuit, obéit, facilement à celui qui est supérieur, il détalle et le brun revient sur ses pas, à reculons, suffisamment longtemps pour s’assurer qu’il ne se fera pas attaquer par la suite. ses iris dorées se posant sur l’étudiant au sol et de sa main vers son visage, il appuie sur ses orbes. « t’es vraiment con, tu le sais ça ? » les genoux fléchissent, pour se retrouver à la hauteur du plus jeune ses billes en cherchant d’autres avant de se poser sur la blessure dont la peinture carmin se repend plus qu’elle ne le devrait. il reste un instant immobile le lycaon, incapable de détourner son attention des crocs qui se sont plantés plus tôt. t’aurais dû le marquer quand t’en avais l’occasion au moins ça ne serait pas arrivé. la mâchoire se serre alors qu’il déglutit grossièrement avant de se pencher près du brun, ses pulpes venant lever le tissu déchiqueté, les traits de son visage changeant légèrement il relâche le tout dans un mouvement brusque. et secrètement, il espère le faire souffrir un peu plus. « putain mais namkyu, je t’ai dit de ne pas traîner seul la nuit. c’est quoi que tu comprends pas ?! » il venait tout juste de lui dire. un genou au sol, l’autre vers le ciel, son bras posé à son extrémité, il soupire, encore. « sympa tes amis en tout cas, c’est comme ça que tu bosses tes cours ? j’espère que t’obtiendras une bonne note pour la mise en scène. » rictus aux lèvres, il s’amuserait presque de la situation si l’égo n’était pas tant touché. bien fais. pour une fois, l’hôte et le parasite semblent trouver un terrain d’entente. le gravié s’effrite sous la semelle qui se tourne, faisant légèrement pivoter le corps masculin pour mieux passer ses bras autour d’une taille qu’il a tant de fois voulu frôler, dans d’autres circonstances. et de ses bras, il soulève le blesser pour le mettre sur son épaule, image peu flatteuse pour le plus jeune et légèrement, le corps du dealeur se raidit suffisamment pour accorder une fine secousse à la princesse masculine. juste de quoi le faire gémir sous la plaie. « tu survivras princesse, mais un mot et je te laisse crever ici. »  
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14.09.22 0:52





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@mihaïlovski sasha


ootd. la trahison le frappe en plein visage, il est abasourdi, namkyu. gamin qui a la manie de s’offusquer à tout, n’importe quand, même dans les moments les plus impropices… même alors qu’on vient de le faire tomber sur le bitume et qu’il arrive à peine à bouger le petit doigt. choqué qu’on a jamais jugé bon l’avertir des dangers, non on le laisse se débrouiller pendant des années, c’est presque à se dire que c’est fait exprès, qu’on espérait qu’il crève au bout de son sang un de ses jours. et le voilà, maintenant… faut croire que c’est réussi, non ? wow. mais il le mérite, il le sait. pas difficile, après tout, c’est bien lui qui a passé les dernières années à voir le regard froid et dégoûté de ses grands-parents à son encontre. les chasseurs tolérants sa présence seulement pour sa mère, sa mère qui n’était plus de ce monde à cause de lui. il comprends, mais ça ne l’empêche pas de mépriser ceux qui l’ont accueilli, parce qu’il n’a rien demandé, namkyu. ni ses dons à la con, ni leur aide médiocre.

et ce n’est pas comme s’il veut l’aide de personne, non plus. il était si confiant de son don, il s’est déçu lui-même. la honte de son échec, lui qui n’a écouté personne. c’est sa faute, mais il retournera le blâme sur les autres à toute occasion. la fierté, c’est plus fort que tout. mais namkyu attend qu’on retourne son attention sur lui, parce qu’il accepte son sort et la réalité des choses. la réalité des choses étant qu’il est complètement paralysé sous la peur et le choc, en plus d’être scandalisé qu’on lui a caché… quelque chose qu’il ne comprend pas encore. comment faire autrement ? il n’a pas le choix, le brun. parce qu’il arrive à peine à s’appuyer sur ses avants–bras, son don se fout de sa gueule et même sasha est pas foutu de faire une apparence surprise. c’est lui qui l’averti du danger de traîner à l’extérieur avant de le laisser pour aller faire des courses… vraiment. des courses. faut oubliez l’hostilité de namkyu… évidemment. et aussi son plan de s’échapper de sasha. c’est pas sa faute, jamais. tu t‘es trompé de terrain de chasse là et les hallucinations, ça s’arrête, à un moment ? exactement lorsqu’il pense à lui, sa voix se fait entendre. attends, chasse? …comme chasseur ? non, non, non, non, non. impossible. reprends des forces, namkyu, relève toi. l’étudiant prend quelques secondes à se redresser légèrement en grimaçant avant d’ouvrir les yeux. oh. chasse. bordel. ça lui prends quelques secondes à réaliser le véritable sens du mot, les quelques secondes qu’il prend, namkyu, pour poser son regard sur les deux silhouettes qui sont à quelques pas de lui. difficile de ne pas voir la ressemblance, ne serait-ce que des prunelles dorées qu’ils partagent. mais il a eu raison de croire qu’il était différent. appelez moi le voyant des créatures… inutile de dire que ce titre est bidon, surtout venant de la part de namkyu.

t’es vraiment con, tu le sais, ça ? il a un point, d’accord. il ne répond pas, namkyu. garde le silence en se forçant à rester sur ses avant-bras, le regard posé au loin. bien évidemment qu’il est con. mais il l’avouera jamais, bien que l’esquisse d’un sourire amusé voit le jour sur ses lèvres avant de disparaître aussi rapidement. il n’y a que lui qui peut trouver l’humour dans une situation pareille, malgré la stupeur, malgré la douleur. la peur combinée à l’ironie comme seul méchanisme de défense, ça l’empêche de complètement tomber en ruines. il garde toutefois une certaine crainte contre celui qui se trouve devant lui, en dépit de son aide. impossible de retirer la ressemblance, les similarités… ils sont tout au même, n’est-ce pas ? non. non ? sasha est humain… et chiant. surtout chiant. l’aîné s’avance vers lui et sur le coup de l’habitude, l’étudiant tente de reculer. bordel. douleur aiguë qui se répand tandis qu’il serre les dents. il oublie que son don l’a lâchement abandonné, ou plutôt qu’il est trop faible pour le manifester, que sasha va penser que c’est un simple humain. heh. il va omettre l’indication, oubliant immédiatement que la plupart des humains n’ont aucune idée du monde qui les entoure, qu’ils n’ont pas la connaissance de choses qu’il mentionnera dans un futur proche. oops. putain mais namkyu, je t’ai dit de ne pas traîner seul la nuit. dans un futur très proche.

prunelles qui rencontrent celles de sasha, il n’essaie pas d’hausser des épaules avant de lui répondre. ’je t’ai dis de pas traîner seul la nuit’, qu’il répète faiblement d’un ton cinglant. on se demande qui a laissé l'autre pour faire de soudaines courses... ah oui, c'est toi ! j’aurais compris si on m’avait dit qu’une putain de créature venant des profondeurs des enfers faisait office d’animal, mais non, ça sermonne comme un enfant et ça pense que j’vais écouter. c’est mignon, stella, merci du conseil, mais je vais m’en passer. je ne suis pas un enfant. bien qu’il agissait comme un. c’est quoi, tu vas me dire que les monstres des livres d’enfants existent ? des conneries... ce n’est pas tant insensé. mais il refuse d’y croire. ta gueule, namkyu, tu t’enforces. amis ? ah. AH. l’ombre de l’incompréhension orne ses traits avant que le scénario inventé lui revient en tête. il continue sur ce chemin ? ainsi va t-il le suivre, gamin qui prend tout à coeur, même son énervement. oh, mais si tu veux, on s’arrête tranquille au café, qu’il siffle. je suis certain qu’ils vont comprendre mon retard vu ma situation. ça parle d’une note comme s’il a eu le temps de sortir de la ruelle. imbécile. eh. tu penses faire quoi ? de faibles protestations d'un gamin qui laisse échapper un geignement, de cette morsure qui envoie encore une pique de douleur l'assommant presque à chaque petit mouvement. yah, qu'il souffle sèchement. je refuses, tu m'écoutes ? laisse moi par terre. inacceptable. absolument pas. pft, il l'appelle princesse, il va lui montrer ce qu'est une princesse. je. peux. marcher. la simple vérité est ainsi : il va s'éclater la gueule sur le bitume, mais vaut mieux ça que d'être vu comme un sac jeté sur son épaule. tentative de protestation peu successive : les coups de pieds effleurent à peine sasha et son don se fout toujours de sa gueule. pas nécessaire de dire qu'il est toujours sous le choc, namkyu. yah ! tu m'écoutes ? frustré contre le monde, clairement. wow, je suis pathétique, pire qu'un humain. qu'il me laisse crever, je mérites pas d'être en vie.
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14.09.22 0:58





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outfit • une putain de créature venant des profondeurs des enfers. paroles résonnant dans la carcasse figée, et ça fait mal. n’est-ce pas sasha, c’est ce que tu es finalement ? rien de plus, rien de moins qu’une créature sortie tout droit du tartare pour venir faucher les âmes plus faibles. sous la colère, sous la simple envie de planter ses crocs dans la chair pour en faire sienne. monstre destructeur, amant maudit d’un roi trop impétueux pour les dieux. rictus mensonger qui se dessine sur les lippes reprenant leurs mobilités à l’annonce du surnom donné. « tu dois avoir pris un sacré coup, normalement on remercie avant de balancer son venin. » et c’est tout ce qu’il trouve à dire le lycaon pour expliquer la lueur qui s’est animée dans sa membrane ébène, parce qu’au fond : toi aussi t’es un monstre, sasha. « t'étais sur son chemin, c’est tout. mauvais timming. » il n’essaie pas de lui trouver une excuse le brun, du moins pas à lui mais à eux. maudit hurlant à la lune. « disons que tu as eu de la chance, tu aurais pu crever mais finalement t’as une bonne fée. faut croire. » la pulpe du pouce écrasée par l’index, l’ainé vient frapper le front du plus jeune de son ongle. « de la part de stella. »

le corps blessé affalé sur l’épaule, le dealeur fini par s’arrêter levant ses billes maronnées vers un ciel obscure. « j'avais dis un mot... je crois bien que t’as explosé le compteur. princesse, vos désir sont des ordres. » sourire qui s’élargie sous la capuche rabattue, indétectable, le lycaon repose le corps du jeune homme au sol pour le faire tenir debout, les phalanges emprisonnant des bras couverts sentant déjà le corps fébrile avant même de le lâcher. « puisque tu penses pouvoir marcher, vas-y. je te regarde. » rapidement, il dégage son étreinte tout en restant proche, juste au cas où. ses phalanges venant attraper la capuche noire au moment où le corps vacille. « tss. » langue claquant contre le palais en tirant sur le tissu emprisonné, forçant l’étudiant à lever le visage vers lui. sa langue flirtant avec une incisive avant que ses billes charbonnées ne viennent croiser leurs paires. « t'arrêtes de jouer au caïd namkyu ? » fourberie s’échappant des lippes par un arc des lippes en coin avant de faire davantage pression sur la capuche afin d’éviter que la silhouette abîmée ne vienne embrasser le sol à défaut de la sienne. il le mériterait, finalement. « bordel, tu ne t’es pas fait tabasser par un ado là. tu veux prouver quoi ? à qui ? alors arrête de te plaindre et accepte mon aide, ok ? j’ai plus de force que toi... en ce moment même. » qu’il bafouillerait presque en essayant de se rattraper à la dernière prise avant de chuter dans la vérité inavouée. « tu comptes faire quoi ? aller à l’hôpital peut-être ? ils vont te prendre pour un fou, et même s’ils viennent à te croire, tu comptes dire quoi au flic ? que tu t’es fait attaquer par un lycanthrope sans laisse ? »  

il parle trop sasha. toujours trop. incapable de garder son sang-froid face à ceux qu’il affectionne, à penser que finalement le myocarde n’est pas si mort que ça. son corps glissant furtivement devant le brun, s’agenouillant dans le vide alors que les bras viennent enrouler les jambes de l’étudiant pour le faire grimper sur son dos. « tu ne peux pas rester comme ça non plus de toute manière, on va chez moi. » et merde. tacha. que va-t-elle penser en le voyant lui ? en voyant la blessure. le marchand d’illusion fugace soupire légèrement imaginant déjà la scène. elle le tiendra responsable, et son secret ne sera pas gardé bien longtemps. mais que peut-il faire de mieux le lycaon de toute manière. le laisser crever sur le bitume. la mâchoire se serre un instant, les crocs claquants entre eux à la demande d’un silence destiné à la boule de poil non maitrisée.  

« comment tu te sens ? » qu’il fini par demander, finalement. une caboche relevée vers l’arrière sans pouvoir apercevoir le visage de son cavalier écorché. « ils n’existent pas tous. » fixant à nouveau l’horizon tout en entamant une conversation convoitée plus tôt par le plus jeune mais ignoré ; espérant uniquement captiver son attention sur les réponses qu’il lui apportera et non sur les pas un peu plus rapides du lycaon cisaillant l’air suffocante se dégageant de son propre corps. « tes monstres de bouquins. » précision ajoutée en redressant le brun sur son dos par une secousse plus douce que la précédente. « certaines légendes sont bien réelles et ça nous touche nous les humains, bénits, maudits, c’est aléatoire un peu comme le loto. certains ont de la chance, d’autres... moins. » le lycaon fini par s’arrêter, pliant un genou dans le vide. « 1520. » qu’il annonce au plus jeune, l’invitant à entrer lui-même le code, refus de l’amant maudit de lâcher le corps de celui qui accapare ses pensées que trop souvent. « une fois les marches montées, tu penses pouvoir tenir debout, j’aurais besoin que d’une minute. » une minute pour ranger le chaos qui traine dans mes songes ; partie de moi que je n’accepterais pas de te montrer.  
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14.09.22 1:01





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@mihaïlovski sasha


ootd. impulsivité crachée au bout des lèvres, il ne pense pas avant de parler, namkyu. et c’est presque surprenant de sa part de le voir s’arrêter rien qu’un instant pour réfléchir. à se demander si les conneries de ses grands-parents commencent enfin à faire l’effet sur lui, s’ils sont finalement parvenus à percer sa carapace. parce qu’il s’est juré de ne jamais les laisser l’atteindre, eux et leurs idéologies de merde, à voir tout ceux qui sont différents comme étant dangereux. les doutes lui remontent à la tête, mais il se fait à l’idée qu’il est dans la raison, du moins pour le moment il en a le droit. sous l’exaspération de ses paroles, il souffle un merci, à peine audible, ignorant la plupart de ce qu’il lui dit. il se doit être un peu plus reconnaissant envers sa bonne fée, parce qu’il a plus que raison que sa vie ne serait que du passé autrement… mais on parle de namkyu. namkyu et sa façon d’être, namkyu et ses caprices qui l’empêche de se taire. les mots qui remontent à la surface jusqu’à ce qu’il atteigne ce qu’il veut : l’erreur est distincte, de son corps qui arrive médiocrement à le supporter quelques secondes avant de chanceler. well. ennui apparent qui se dessine sur les traits de son visage tandis qu’on prouve de sa stupidité, avant que ça ne se transforme en une énième grimace. à chaque mouvement, aussi minime qu’il soit, la douleur lancinante refait surface et le fait questionner ses choix de vie. ah, si seulement il aurait tourné les talons…

son silence en dit long sur l’effet qu’à les paroles de sasha, parce qu’il ne ressort pas une autre de ses remarques cinglantes, le gamin. il se dit qu’il aurait préféré ne rien entendre du tout, parce que la réalité commence à le frapper fort et il aime pas l’angoisse qui commence à remonter à la surface. sa fierté lui crie de lui dire qu’il n’a besoin de l’aide de personne, mais il a raison. il va faire quoi, namkyu ? aller voir sa famille ? on le tuerait de ne pas avoir écouté. contrairement à ce qu’il peut penser, le brun n’est pas si con. il sait avoir aucune chance en allant voir les autorités ou en allant à l’hôpital. c’est impossible, pour sa part. un lycanthrope sans laisse… qu’il souffle. il a presque envie de rire tellement il est incrédule. c’est pas possible. c’est pas… non, qu’il rajoute d’un ton presque inaudible. on lui aurait dit. si ? non. ça toujours été ainsi, qu’on le laisse sans un indice de ce qu’est dans le monde réel. maintenant, il refuse de se laisser convaincre qu’il y a plus dans ce monde que les humains et les bénits.

vaincu, il abandonne l’idée de protester l’aide de sasha, le laissant finalement faire ce qu’il veut. peu importe, qu’il pense, namkyu. c’est bien beau se voiler le visage, il a besoin d’aide. bordel. il n’y a rien de pire que de se sentir inutile. terrible, qu’il lui répond, même si il a l’impression de reprendre des forces. c’est étrange, il comprend pas. q-quoi ? ah. retour de la discussion de ces créatures auquel namkyu ne veut pas croire. elle est où, la chance ? qu’il a presque envie de souffler, parce qu’il sait oh que trop bien que le titre de bénit n’est qu’un mensonge. mais il omet la vérité, qu’il a vaguement conscience de ce groupe, passe plutôt par sa curiosité morbide concernant le second groupe dont il n’a aucune information. et les maudits.. c’est les monstres de bouquins ? certains du moins. des légendes réelles, ça semble pas si poussé. mais… lorsqu’on passe une vie entière à se convaincre que c’est ridicule de croire en des conneries pareilles, c’est difficile de changer d’idée soudainement. 1520. n’importe qui peut deviner le code… mais il ne dit rien, se contente de taper le code et d’hocher la tête, même si on ne peut le voir. oui, c’est bon. il en est convaincu, bien qu'il vacille au moment où il touche le sol. ça ne lui prend qu'une nanoseconde pour s'agripper à celui qui se trouve devant lui et une autre pour le lâcher et reculer d'un pas. il tient debout et c'est un mystère pour l'étudiant qui attend sans bouger, les yeux posés au sol. et comme pour le tourmenter, son angoisse ne fait que monter. il tient debout, c'est possible que son don lui revienne à tout moment ? c'est possible que ça s'active quand il s'en attend le moins et maintenant que l'idée s'immisce dans sa tête, il n'arrive pas à oublier. ça va aller, t'es encore trop faible, namkyu. et quand même, il a le coeur au bout des lèvres, guettant nerveusement l'espace vide devant lui. ça serait trop facile de dire de ne pas l'approcher, n'est-ce pas ? pourtant, c'est justifié. et ça cogne fort, l'envie de tourner les talons et de fuir est presque au rendez-vous, de namkyu qui se perd dans sa tête et dans ses inquiétudes normales. à se répéter que tout va bien alors qu'il a les mains tremblantes et l'épaule qui l'élance toujours aussi gravement.
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