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i'm preying on you tonight | n a m k y u |

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14.09.22 1:03





i'm preying on you tonight
 @ji namkyu  


outfit • « si tu savais tout ce qui était possible, tu s’rais surpris. je répondrais à tes questions une fois chez moi. » qu’il annonce d’une voix basse comme si par ces mots il avouait son secret sans réellement le faire, déposant le corps au sol avec douceur. silhouette qui vacille manquante de tomber, se rattrapant au dealeur alors que ce dernier s’avance pour le rattraper. un faible sourire vient étirer les lippes, un pas en avant pour rattraper la distance creusée par celui qui en a fait un vers l’arrière. ses avant-bras venant prendre appuis sur le mur, encerclant le corps du plus jeune jusqu’à le plonger dans sa chaleur, juste au cas où. « j'savais pas que je te faisais cet effet-là. » murmure caressant des lippes étrangères dans un souffle en se rapprochant encore un peu plus, le corps penché vers l’avant, visage proche d’un autre. « ça va aller ? je peux partir sans craindre de te retrouver au sol princesse ? » s’amusant de la situation, lui autant que le loup, le brun laisse glisser ses bras le long des côtes du blessé sans pourtant jamais ne le toucher. finissant par se raidir, il se dégage, reculant en emportant avec lui la température élevée de son corps habillé. « juste une minute, pas plus. »

le code entré, il pousse la porte pour s’engouffrer dans son appartement. profitant de la porte verrouillée pour laisser le loup s’animer, rien qu’un instant. en quelques secondes, l’ombre devient à peine visible sur le sol, les mouvements trop rapides. juste de quoi planquer dans des tiroirs les sachets préparés en amont et mettre un peu d’ordre dans le chaos qui règne dans la pièce. avant de revenir vers le blessé, sasha ouvre la porte de la chambre à coucher, s’assurant que sa sœur se trouve bien ici et endormie. un problème en moins.

un dernier coup d’œil à son environnement avant d’actionner la poignée, invitant namkyu à entrer, enfin. « tu préfères peut-être que je te porte ? » le corps adossé contre la porte qu’il maintient ouverte, les lippes retrouvant un arc particulier. mouvement du menton pour convier le brun à se joindre à lui, hors des regards curieux, l’enfermant avec lui et seulement lui. et le loup. « mets-toi sur le canapé, fais comme chez toi. j’vais prendre ce qu’il faut. » gardant un œil sur son invité, sasha ouvre un tiroir qu’il referme aussitôt en remarquant la poudre blanche qu’il venait de glisser à l’intérieur. un second tiroir puis un troisième, y sortant la boite recherchée. « ça devrait faire l’affaire. » qu’il annonce en contournant le canapé, venant s’assoir sur la table basse, passant d’une paume à une autre la trousse de secours bien trop utilisée. colère incontrôlable d’un lycaon qui a trop de fois levé la main sur sa sœur avant de le regretter amèrement. posant le nécessaire à côté de lieu, sasha bascule son torse vers l’avant, les doigts surélevant le col du pull de l’étudiant puis de le relâcher. « va falloir que tu enlèves tes vêtements. » les bras reposant sur ses propres genoux, il marque une pause en laissant le brun réfléchir aux paroles énoncées. « le haut sera suffisant. » qu’il ajoute, le visage baissé vers le sol pour contenir un sourire plus imposant, risquant de dévoiler les canines légèrement taillées. « libre à toi d'enlever plus, j’voudrais pas paraître trop autoritaire. »

les billes qui descendent le long du cou dégagé par les phalanges, les sourcils se fronçant légèrement à la vue de l’argent pendant devant le torse du plus jeune. « et ton collier aussi. » qu’il balance un peu plus sèchement en se saisissant d’un paquet de compresse entamée. son attention se rapportant sur la blessure à nouveau couverte par le tissu, figeant le dealeur quelques secondes de trop. « argh. к чёрту ((fais chier)). il ne t’a pas loupé. » se relevant à nouveau, le loup retourne dans la cuisine à la recherche de quelque chose qui pourrait anesthésier l’étudiant le temps de soigner la peau déchirée. rien. rien hormis... un soupire s’échappe des lippes de l’aîné en prenant un sachet entre ses phalanges qu’il glisse dans sa poche arrière, s’assurant que le brun ne le regarde pas à ce moment-là. « je plaisante pas namkyu, va vraiment falloir que tu enlèves ton haut, sauf si tu préfères aller à l’hôpital pour que quelqu’un s’en charge à ma place. » ce qui ne serait pas une si mauvaise idée finalement, les pupilles divagantes entre le marroné et le doré. l'odeur métallique de l'hémoglobine rendant le loup difficilement contrôlable. « après j’peux enlever le mien si tu veux qu’on se retrouve à égalité. » rictus au coin des lippes s’affichant tandis que le plus grand revient s’installer près de son... ami.   
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14.09.22 1:08





I'M PREYING ON YOU TONIGHT
@mihaïlovski sasha


ootd. quelque chose lui dit qu’il est loin de tout connaître, contrairement à ce qu’il a pu penser. mensonges et énigmes cachés à ses yeux par ceux qui l’ont élevé, mais au final, est-il vraiment surpris ? on arrive à peine à le regarder, encore moins sans mépris et haine à son encontre… peut-être que ça les arrangeait qu’il en connaisse le moins possible, en fait. et ça confirme les doutes qu’il a, que ça le surprendra, alors qu’on le pose au sol. il a beaucoup trop d’assurance, à penser qu’il tiendra debout à peine les pieds au sol. parce qu’il titube et se rattrape instinctivement sur le brun devant lui, le lâchant presqu’aussi hâtivement avant de se caler vers l’arrière, le dos contre le mur. myocarde qui s’agite de la proximité du plus grand, il arrive qu’à bégayer quelques mots, troublé par ses paroles. c-c'est pas... je- ce n’est pas quelque chose qu’il s’avouera, ni à lui-même ni à personne. vivre dans le déni, c’est namkyu, voilà tout. je peux partir sans craindre de te retrouver au sol princesse ? les yeux évitant ceux de son interlocuteur, il ignore sa dernière remarque malgré la réponse cuisante qu’il a au bout des lèvres. il se connaît trop, sait qu’il trébuchera sur ses mots et qu'il sautera sur l’occasion de le pointer. et ça fout le bordel dans sa tête, il ne sait plus s’il retient sa respiration parce qu’il est terrifié à l’idée qu’on le touche et qu’il réalise que son don est de nouveau actif ou si c’est la proximité de sasha qui se trouve beaucoup trop proche et qui le met dans tout ses états. légère panique qui l’empêche de lui répondre et finalement, il le laisse. juste une minute, qu’il lui dit. une minute pour étouffer les battements de son coeur qui s’affole pour un rien… great. pourquoi t'es comme ça, namkyu ?

la porte refermée, il reprend son souffle tout en se cognant la tête contre le mur. c'est l'un de ses moments où il contemple le vide et se laisse dériver dans ses pensées, qui sont sans dessus dessous. de retour dans ce headspace où il pense trop, où les doutes se forment et se bousculent dans sa tête, mais il a peu de temps de s'en faire, namkyu. parce qu'il entend la poignée qui s'actionne et il se redresse en croisant les bras. ses yeux se plissent alors qu'il le fusille du regard, soufflant un non, je peux marcher scandalisé, en passant le cadre de l'entrée. sa curiosité se voit dès l'instant où il met le pied à l'intérieur, de son regard qui parcourt le petit espace. c'est loin de ressembler à son appartement, mais ce n’est pas surprenant… c’est pas gangnam, quoi. il y a encore des boites emballées au sol, on a l’impression qu’il vient de déménager ou qu’on a jamais jugé bon tout déballer. intéressant… qu’il murmure pour lui-même. fais comme chez toi. ouais, non. il pense pas que ça soit possible, mais il ne dit rien et ne fait qu’hocher la tête et s'installe sur le canapé. namkyu tourne la tête pour le suivre des yeux lorsqu’il s’avance vers lui, ses pouces s’agitant nerveusement alors qu’il se met sur la table basse.

il se dit bien qu’à un moment, faudra lui dire pour son don, pourtant il n’arrive pas à sortir un seul mot. il en a pas l’occasion de toute manière, vu ce qu’il lui dit. faut que je quoi ? en soi, ce n’est pas une demande ridicule, mais il s’agit de namkyu. namkyu et ses façons étranges, namkyu et ses habitudes de porter des vêtements de la tête aux pieds en tout temps depuis… toujours. dire qu’il est pudique serait un euphémisme. il a quoi mon collier ? une étrange demande, surtout lorsqu’il pense à ce que ses grands-parents lui ont dit : de ne jamais retirer les bijoux qu’on lui a donné. la raison n’a jamais été donné, mais.. il en est devenu habitué. j’ai jamais mis le pied dans un hôpital, ça ne va pas changer aujourd’hui. dans le pire des cas, il meurt, c'est simple. mais voilà qu'il se lève alors que l'autre se pose à côté de lui. au départ, c'est pour suivre ses directives avant qu'il ne décide contre, parce qu'il sait bien que ses choix soient limités, mais alors qu'il retire son collier, il réalise quelque chose, l'étudiant. ses prunelles se posent sur sasha, l'air interrogateur avant de retrouver le sol. c'est normal que... je ne sens rien du tout, mais il cesse de parler avant de finir sa phrase, parce que c'est loin d'être normal que la douleur ne soit plus qu’un souvenir, surtout vu l’état dans lequel il était quelques minutes plus tôt. on se fout de sa gueule avec son don et le brun ne comprend rien. comment a-t-il pu en prendre conscience que maintenant ? son angoisse lui revient de façon imprévisible et il secoue la tête, le teint pâle. je.. hm.. qu’il entame en reculant, prenant de la distance jusqu’à se retrouver auprès de la fenêtre. approche moi pas. il ne se fait pas confiance. je suis sérieux, sasha. s'il te plait. le plus qu'il y pense, le plus anxieux il devient, parce qu'il ne comprend rien et il ne contrôle rien, namkyu. un risque aux autres, toujours. même s'il doit avoir une réaction si étrange, le gamin, face au brun, soudainement.
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14.09.22 1:09





i'm preying on you tonight
 @ji namkyu  


outfit • « que tu retires ton haut. » qu'il répète le lycaon, un faible sourire venant étirer les lippes amusées tandis que les phalanges viennent se lier, les pouces jouant l’un au-dessus de l’autre formant des cercles abstraits. « je risque d’avoir du mal à soigner ta plaie si tu restes avec ton vêtement. »  de son menton, il désigne le tissu contraignant pour bien des points. le corps se basculant légèrement vers l’arrière, buste maintenu par les paumes s’appuyant contre le bois défoncé. il reste silencieux le dealer concernant le collier, d’autant plus que le plus jeune fini par le retirer de lui-même malgré l’absence de réponse. « que tu ? » les sourcils se fronçant légèrement, il se repenche vers l’avant, les avant-bras contre ses cuisses alors que le regard parcourt le garçon qui lui fait face. « il y a un problème ? » qu’il demande en se redressant totalement, rattrapant un à un les pas de l’étudiant. ceux visant à creuser un écart entre eux, écart que sasha ne respecte pas, jamais. foutu clébard n’en faisant qu’à sa tête.  

les phalanges glissantes dans les poches de son pantalon il se tient debout, face à lui, attendant une faille, une perte d’équilibre, n’importe quoi. « pourquoi ? » qu’il questionne en franchissant une limite supplémentaire, un pas de plus avant que le corps ne se fasse à nouveau immobile. « tu as mal ? » les iris charbonnées venant se poser sur le pull tâché par l’hémoglobine qui a fini par sécher, s’imprégnant des fibres, marquant les esprits. tu joues avec le feu, sasha. tu ne veux pas de moi mais tu n’as de cesse de me provoquer. l’odeur métallique venant chatouiller la boule de poil qui reste en suspens, attendant le bon moment pour se montrer, pour attaquer. « ce serait logique, c’est pour ça qu’il faut régler ça au plus vite ou tu risques d’avoir une belle cicatrice. » les pulpes venant pincer la matière humide sans toucher le corps pour autant. « et ça, c’est si tu t’en sors bien. » les doigts revenant planer entre les deux corps, se frictionnant entre eux pour étaler le sang contre l’épiderme bouillant. le faire disparaître. concentration au maximum pour le loup qui ne veut se faire posséder, pas ici, pas maintenant. « ça pourrait s’infecter... et je ne te fais pas un dessin pour la suite. » l’encéphale se retrouvant écraser par le battant qui prend de plus en plus de place. émotions refoulées. cacher sa véritable personnalité derrière cette image que tous ont fini par lui coller à la peau. celle de cet homme joueur qui ne possède aucun réel sentiment. myocarde au tissu humain devenu simple acier empêchant quiconque de s’immiscer. pourtant, il l’a fait lui. il a réussi à se faire une place dans une des entailles y répandant son infâme poison. parce qu’avec lui, ce n’est pas si facile qu’avec les autres. seulement, sasha a vite compris que le plus jeune n’était pas disponible, occupé, pas intéressé. sasha a vite compris que déjà trop de personnes y ont laissés une marque dans le battant qui ne lui appartient pas, alors il a fait le choix d’attendre le lycaon. d’attendre de pouvoir y planter ses griffes pour le mutiler à son tour, pour y apporter sa place. mais c’est quitte ou double. mais plus le temps passe, plus le dealeur prend le risque de n’être vu comme un ami. rien qu’un ami. mais au fond, t’es même pas à ce stade sasha. « alors retires ton putain de pull. » les traits devenant plus marqués, les iris se faisant plus colérique, divaguant entre ces deux couleurs habituelles. « crois pas que je vais te laisser repartir dans cet état. » sous le tissu, les phalanges se forment en poing, dissimulés dans les poches gonflantes sous les mains cherchant à se faire docile. il ne sait quoi faire le brun, il ne sait où se mettre, il ne sait s’il doit tenter ou abandonner. s’il tente, il risque de perdre ce qu’il possède déjà. mais s’il abandonne, le brun risque de perdre ce que jamais il ne pourrait avoir.  

puis y a le silence un instant qui s’installe entre eux. celui qui fait réfléchir, celui qui fait mal. « c'est de ma faute, c’est ça ? » le visage se faisant plus hautain, iris cherchant à en captiver d’autres pour lire au travers des non-dits portant à confusion. la crainte que t’as toujours créée chez les autres, encore et encore. souvenir flashback de celui qui a refusé sa présence plus tôt, de celui qui ne voulait être aidé, de celui qui implore l'éloignement du dealeur à l’instant même. « alors pourquoi ? » qu’il demande en s’avançant, encore un peu. réduisant presque à néant la faible distance qui les sépare. pulpes venant franchir la dernière limite, attrapant un menton adverse, forçant le contact. « tu as peur de quoi namkyu ? » de moi ? de toi ? de nous ?  
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14.09.22 1:10





I'M PREYING ON YOU TONIGHT
@mihaïlovski sasha


ootd. son don a toujours été une nuisance, quelque chose qui le tire au fond du gouffre depuis sa découverte. et pour un gamin qui l’a décelé d’une façon choquante à l’âge de huit ans, ça fait bien longtemps qu’il est perdu dans son monde, se forçant à être loin de tout. on l’écoute, habituellement. on croit qu’il est simplement étrange et on le laisse tranquille… sauf sasha. dès la première rencontre, il pousse les limites de l’étudiant, il n’écoute jamais rien. il passe outre la distance qu’il essaie de créer entre les deux, se rapproche un pas à la fois, fait monter son angoisse au max. c’est simple pourtant, non ? n’entend t-il pas le désespoir au ton de sa voix ? ou peut-être est-ce la terreur au fond de ses prunelles qui n’est pas assez prononcée ? il a l’impression de s’enfoncer plus qu’on s’approche de lui, l’horreur lui pesant sur le coeur avec les secondes qui passent. approches moi pas, qu'il répète, figé sur place. il évite de le regarder, cache ses mains tremblantes entre les manches de son hoodie, ignore même sa question, parce qu’il est là, le problème. il n’a pas mal. la douleur s’est atténuée avec le temps et la seule explication logique se trouve au sein de son don. don qui agit comme il le veut, quand il veut. don qu’il ne contrôle pas. et tout ce dont il peut penser, c’est qu’un seul faux mouvement et il entre en contact avec l’imbécile de service qui s’est décidé d’entrer dans un discours sur l’importance de s’occuper de sa blessure. ne comprend t-il pas que c'est le dernier de ses soucis ? il en a rien à faire d'avoir une cicatrice. ou plutôt, il n'a pas vu le dommage sur son épaule, n'osant pas tourner le regard alors il ne peut juger la sévérité de la plaie. c’est l’hypocrisie à son apogée pour namkyu d’être dérangé lorsqu’on ne l’écoute pas, alors qu’il en fait qu’à sa tête. il se dit qu’il a une raison, lui. qu’il n’a pas le choix. mais il n’arrive pas à le dire, l’étudiant. le secret trop longtemps gardé pour soi-même ou la simple envie qu’on le voit comme un être humain, sans être fixé sur ce don qui l’a toujours mis de côté. peut-être qu’il est pas autant dérangé qu’il le croit être, le gamin, que sasha n’en fasse qu’à sa tête, parce qu’il a l’impression d’être normal. même s’il a toujours angoissé dans ces instants, même s’il a toujours cherché à l’éviter. mais il est sérieux, présentement. il a tenté de prendre de la distance, sans façon. il retrouve son chemin vers lui et il est bloqué, incapable de se faufiler là où on ne peut l’atteindre. l’étudiant regrette amèrement ne pas l’avoir poussé à le laisser sur le bitume, maintenant. ils en seraient pas à ce point. alors retire ton putain de pull. il ramène ses bras contre lui-même avant de souffler un non, n’en faisant qu’à sa tête. le manque de réponse à sa question peut semer le doute, faire penser que c’est bien de sa faute, alors qu’il n’a aucune idée de ce qu’il veut dire. si auparavant namkyu aurait eu une réponse sarcastique à lui donner pour le faire descendre de son rôle un peu trop dramatique, il est bien trop préoccupé par le peu d’espace entre eux. il s’est attendu à un contact accidentel, namkyu. il s’est attendu à devoir rester immobile jusqu’à ce qu’il trouve un moment où s’éclipser loin de lui, mais il ne s’attend pas ce qu’il impose le contact. opposition lente, c’est trop tard. pendant une seconde, rien qu’une seconde, il ne pense à rien. esprit vide qui prend un moment à réaliser ce qui se passe avant que son don ne fasse inévitablement le dommage qu’il a tant essayé d’éviter et on recule de lui. il ne voit pas la réaction qu’on lui oppose. fermé à tout, il n’entend plus rien, comme s’il est seul dans la pièce, soudainement. en un claquement de doigt, tout lui revient. ça s’entrechoque, de son don qui retourne à lui. surcharge qui éclate, il n’y a rien à comprendre. simplement que la douleur qui s’est autrement effacé refait son apparition et lui fait un mal de chien. et il voit rouge, parce qu’il l’a averti, mais il n’a pas écouté. évidemment. mais bordel, je t'ai dis de pas t'approcher, les mots éclatent au bout de ses lèvres, alors qu'il relève brièvement le regard vers le brun, les bras toujours croisés sur lui-même. c'était simple pourtant, pourquoi tu pouvais pas me foutre la paix ? qu'il lui lâche furieusement. il a l'impression d'avoir les poumons en feu et il ne sait pas s’il projette sa colère contre lui-même ou contre sasha, namkyu. probablement un peu des deux, parce qu’il déteste son don, le gamin, tout comme il se déteste, lui. pas difficile, lorsqu’on a des grand-parents qui agissent comme s’il était un monstre. à force de lui répéter sans arrêt qu’il ne vaut rien, développer une haine pour soi-même, contre ce qu'il est, c’est facile. ç-ça ne disparaît pas, tu comprends maintenant ? alors t'approches pas. exténué, énervé, sa patience est à bout, il est à bout de tout. à se laisser tomber au sol, sans plus faire attention à celui qui doit se trouver à quelques pas de lui. une partie de lui veut lui cracher qu’il l’a cherché, mais il ne dit rien. il se tait, parce qu’il s’en veut. si seulement il aurait écouté, pour une fois, il en serait pas là, sur le sol, à deux doigts de s’effondrer complètement.
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15.09.22 11:35





i'm preying on you tonight
 @ji namkyu  


outfit • on aurait pu croire qu'enfin, la rédemption serait tombée pour le lycaon, tranchante et délicieuse, pour couper ses ailes, lui, mortel se prenant pour un divin, qui semblaient l'emmener vers les tréfonds du néant, vers le tartare, servant de proie à cronos pour qu'il ne fasse que des miettes de son corps ébréché. comme une l'électrocution se rependant dans le moindre millimètre de sa carcasse qui peine à rester droite, le sol qui pourrait bien amortir sa chute pour se retrouver au pied de son bourreau. iris abandonnant le brun, flirtant avec ce nacre doré possédant sa rétine. mais le visage est incliné vers l’avant, vérité cachée envers celui qui semble en savoir plus qu’il ne le pense sur ce monde qui les encercle. plantes tes crocs sasha, après tout. il a attaqué le premier. pulpe se trouvant prisonnière des canines demandeuses, ne réclament rien d’autre que l’hémoglobine du plus jeune en guise de pardon. plus fort. crocs finissant par percer la lèvre inférieure goutant ainsi à ce que le clébard lui implore, son propre sang en échange de celui de l’étudiant. quantité insuffisante pour rassasier, assez pour saisir la fine brèche permettant au dealeur de reprendre le contrôle sur son corps, sur son esprit embrouillé.  

rétines ayant repris leurs couleurs, il se redresse enfin. môme restant debout, ne flanchant plus, se contentant d’observer celui se trouvant au sol. sans un mot, silence régnant dans la pièce. sasha plie les genoux, les mains ballantes devant ses genoux. les cernes colorés en guise de mémoire défaillante sur ce qu’il vient de se passer sans qu’il ne s’en rend compte. est-ce vraiment de lui que cette puissance s’est échappée ? les membres du lycaon pourraient bien se briser à la seconde attaque, douce porcelaine cachée sous une épaisse fourrure fictive que l’on n’oserait même plus toucher. d’un revers de sa main, il vient effacer le carmin ayant teinté ses lèvres faisant ainsi disparaitre derrière ce passage la souffrance dissimulée. sourire tordu naissant dans un soupire amuser. à croire que ce n’est qu’un jeu pour le loup restant sur ses gardes sous la cage thoracique. « parce que tu crois que ça me fait peur, namkyu ? » sourcils se fronçant en constatant la posture de plus jeune. il ne peut qu’imaginer ce qu’il a vécu, eux, les autres qui doivent porter sur lui l’apitoiement aux creux des paupières, le dégout, la haine. sasha a connu cela aussi, comprenant ainsi mieux la distance qu’il impose à chaque instant. lui, namkyu, bourreau et victime à la fois de son propre don. tout comme lui.

« je ne suis pas les autres. » je ne te laisserais pas. pas seul face à ce que tu ne comprends pas. « t'es différent et alors ? » second soupire s’échappant des lippes déjà cicatrisées quand le brun laisse de côté la provocation pour plus de compassion. main s’approchant d’un visage fuyard, s’arrêtant à quelques centimètres de sa peau électrique, optant pour les tissus. fil pendant du hoodie capturé entre ses phalanges jouant tel un serpent glissant entre ses pattes. « tu causeras ta propre perte si tu ne t’ouvres pas aux autres, namkyu. tu laisses ton don dicter ta vie mais... est-ce vraiment ce que tu veux ? fuir les autres ? te laisser crever seul ? » enroulant le cordon un peu plus autour des doigts prenant prise pour le tirer légèrement, cherchant à captiver un regard, une émotion. quelque chose. dévoilant une part de vérité habitant le lycaon par des iris dorées. « arrête de marcher seul et accepte qu’on te tend la main au bout d’un moment. » toi et moi, nous sommes pareil, namkyu.
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