ft @suh nabi.
Salle de classe.


Il gribouille, laisse ses doigts traçaient des lignes indistinctes et d’une noirceur totale. Aucun autre coloris n’est utilisé, autre que le crayon noir. Boudant les couleurs, refusant le fusain ou autre ustensile de dessin. Les sourcils sont froncés pour le loup-garou qui est perdu dans ses pensées. Néanmoins. «  Welcome, Nabi. » Il l’a entendu. Ses sens en alerte et avec le manque d’agitation autour de lui, le moindre son est amplifié pour le lycan et c’est avec facilité qu’il a entendu entrer la jeune demoiselle dans la salle.


Pour autant, son regard vairon se contente d’observer son dessin et avec un claquement de langue contre son palais, il roule en boule cette feuille de papier et se retourne vers la jeune femme. Son regard s’accroche directement au sien, laissant esquisser un sourire solaire sur ses lèvres, à l’encontre de ce qu’il ressent, de ce que ses pensées parasites pensent réellement. Il penche légèrement la tête sur le côté, son dos reposant contre la table derrière lui. « Puis-je avoir un autre cours privé aujourd’hui ? »


Son bras est tendu, sa main offerte et avec douceur, il attrape la main de Nabi dans la sienne pour l’amener jusqu’à ses lippes masculines. Il y dépose un léger baiser et relève la tête vers elle, ses crocs sortis et toujours prête à se planter dans une chair à la moindre occasion.

ft  @Lohstrong Qhuinn .
Salle de classe.


qhuinn.
il n’y a rien que la nymphe ne connaisse de lui, rien qu’elle ne soit capable de discerner sur son visage camouflé par l’obscurité de la nuit ayant revêtu son manteau ébène sur la capitale à peine endormie. seule source lumineuse éclairant le bureau où les phalanges masculines s’agitent, sa silhouette à lui plonger dans les ténèbres de peur sans doute que sa beauté ne vole la vedette à l’esquisse noircie. alors les lippes de l’aphrodite s’arquent le temps d’un instant. [ s a l u t a t i o n – s i l e n c i e u s e ] de celle qui s’avance lentement vers celui qui mérite d’être vu et pas seulement dans l’ombre ; non elle veut le voir, lui, lui et son sourire. lui et son regard dans lequel elle aurait accepté de plonger si on lui avait demandé.  

alors elle s’amuse de son don nabi, fille d’hadès allant à l’encontre d’un monde qu’on lui a imposé. augmentant un peu plus l’éclaircie qui s’étend lentement sur la carcasse du loup dévoilant seconde après seconde les tissus qui le couvre jusqu’à enfin apercevoir cet art vivant ; lui. « devrais-je peut-être me trouver une nouvelle cachette ? » car là où la brune n’espérait trouver que la solitude, elle ne trouvait que lui, pour la seconde fois. [ f a u s s e - d é c e p t i o n ] dont la naïade ne prend guère le temps de dissimuler par un rictus en coin lorsque les lèvres du lycaon rencontre la porcelaine. contact qu’elle ne rompt aucunement, faisant de ses fins doigts des reptiles se mêlant aux siens tout en s’approchant. encore un peu. de façon à se frayer un chemin entre lui et le papier chiffonné. « je vais finir par demander rémunération casanova. » de sa hauteur, la nymphe plante son regard dans le sien, lui offrant un second sourire tout en se saisissant du brouillon, le dépliant quand son corps vient prendre appuie contre le bois. « insatisfait ? » qu’elle questionne sans même regarder le papier, les opales brunes ne quittant pas les siennes.
- pas une seule seconde.  

ft @suh nabi.
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« Quelle rémunération ? » On ne peut dire que ses pupilles se sont dilatés parce que ce n’est pas le cas. Même amusé, même intrigué et joueur, la bête n’est pas totalement de sortie et pourtant, ses pupilles brillent rendant ses yeux d’un bleu et vert électrique. Qhuinn ne déroge pas à la règle et ne détourne aucunement le regard, s’accrochant à son tour au sien. Ses babines se soulèvent une fois de plus, canine plus menaçante que jamais lorsqu’il se penche vers la naïade. « Si tu ne veux pas de morsure sur ta peau, je te conseille de renfermer tes jouets. »

Les ombres. Plus que la nature de l’homme, c’est son loup intérieur qui l’a alerté du danger. Un instinct hautement plus développé que chez les êtres humains lambda, la bête a senti le danger, répandant un appel pour celui qui est au contrôle : C’est-à-dire Qhuinn. Il attrape cette main qui tenait entre les siens le papier chiffonné, l’écartant de la table et ce brouillon bien trop personnelle pour pouvoir y déblatérer.

Il n’émet aucun mot lorsqu’il s’arrête au centre de la pièce et fait tourner Nabi sur elle-même avant que leurs bras s’entrecroisent et que son torse rencontre son dos pour une légère étreinte. Ses lèvres viennent à son oreille, ses crocs effleurant l’épiderme de la bénit. « Tu peux essayer de la trouver, cette nouvelle cachette, mais tu ne peux échapper à la bête. » Elle ne peut se sauver d’une traque, elle ne pourra s’animer que lorsque le loup se libéra.

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quelques secondes. quelques secondes suffisantes pour que l’atmosphère de cette pièce ne s’anime d’une toute autre manière. [ m u t i s m e ] de la nyx qui n’essaie même pas de se débattre car elle le sait d’avance ; elle perdra à ce petit jeu. quand bien même elle pourrait jouer de l’ombre du lycan, celui-ci ne mettra pas de temps à regagner la distance imposée. alors la poupée se fait immobile, le regard planté dans un point imaginaire mais le cœur ne bat pas, ne bat plus. depuis bien trop longtemps, tombé en poussière après le brassier qui a tout ravagé jusqu’à ce que même les organes brûlent à leur tour. [ p h o e n i x ] qui ne renaît pas, qui ne renaîtra jamais.  

en un battement de cil la salle de classe redevient ténèbres, laissant les deux fantômes dans une danse immobile ; vision humaine presque insuffisante pour discerner le corps de celui qui la garde emprisonné. mais elle n’a pas besoin de le voir pour sentir sa présence, canines aiguisées flirtant avec l’esgourde de la sirène des ombres qui incline le visage par automatisme ; rompant ainsi le souffle chaud venant caresser son visage inerte. « tu veux essayer ? » provocation murmurée du bout des lippes carmin alors qu'elle tourne son menton en sa direction – contact visuel retrouvé. « moi aussi je suis ravie de te revoir, trésor. mais si tu pouvais au moins me laisser l’opportunité d’en profiter je ne serais pas contre. » poignets cherchant à glisser à travers les paumes – en vain. [ p o u p é e ] dont le destin repose dans les pattes du carnasier.  

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Ses doigts effleurent ses poignets, rencontrent sa main pour s’y engouffrer. Peau contre peau, la peur est sourde, l’enivrement plus exhalant. La tentation de planter ses crocs est forte, instinct et envie de se complaire dans sa chair. Les yeux voyageurs de ce cou appétissant, Qhuinn se laisse aller pour une danse. Il fait valser sa cavalière, sourire de cristal au bout des lèvres. « Je peux toujours, mais va savoir si cela va réellement te plaire. » Il se rapproche soudainement, son visage si proche du sien, ses canines qui égratignes des lippes rosées sans jamais réellement y toucher. Il se contente de ce bref contact, écartant, changeant de trajectoire pour offrir un baiser sur sa nuque avant de se dérober.


« Je ne suis pas contre de faire connaissance avec les ténèbres, veux-tu connaître la mienne ? » Ses yeux brillent dans le noir, ses mots se transformant en un écho presque bestial, réveillant l’animal qui sommeille en lui. Son torse revient à la rencontre de son dos, s’y nichant comme à sa place depuis un certain temps. « Combinons nos ténèbres, petit papillon. Voyons-voir qui sera le plus… Mordant. » Ce jeu de mot l’amuse tandis que ses doigts caressaient tendrement sa peau, avant d’entourer sa taille de ses bras, la gardant près de lui. Il soupire de façon théâtral.


« Mais qui peut savoir comment le loup réagira. Oh, je sais ! Si tu titillais la bête comme tu te joues de moi avec tes ombres ? A ton avis, qu’est-ce que cela donnera ? » Qhuinn est fort joueur et énigmatique, poussé par l’adrénaline du moment. Il adore s’amuser, toucher le précipice de l’interdit et de l’interrogation. Nabi l’y entraîne et il y plonge volontiers, sans jamais se retourner. Un baiser sur la joue et il recule, emportant la chaleur avec lui, laissant le soin à Nabi de faire son premier choix.

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[ e n s o r c e l é e ] est l’enfant des enfers ; bercée par la puissante aura se dégageant du grand brun tirant à profit de  sa force pour mieux la capturée. papillon en cage dont les ailes ont été coupés ne pouvant rien faire que de regarder, de regarder et d’attendre que le serpent finisse de jouer. mais le problème dans cette histoire ; c’est que le jeu lui plaît à lépidoptère. opales charbonnées plongées dans celles qui lui font face, la bénit n’est que pantin. accusée se trouvant aux portes d’un enfer dont elle n’était pas destinée, attendant la sentence de ce démon aux yeux bicolores. « on dirait bien qu’il s’ennuie le matou. » dernières syllabes appuyées, amusement visible dans les iris de celle qui prend plaisir à défier le brun. [ p r o v o c a t i o n ] supplémentaire quand de ses doigts elle vient attacher ses cheveux en arrière ; jeux dangereux dont l’issue pourrait être bien pire que ce qu’elle imagine. [ i n n o c e n s e ] de la nymphe misant tout sur ses dons, non pas pour attaquer. - mais pour gagner du temps.

son ombre gagnant du terrain sur le pvc de la salle de classe, s’arrêtant néanmoins à quelques centimètres du cabot enragé. « je n'ai pas peur de toi qhuinn, alors montre moi. » manche de sa robe qu’elle remonte le long de ses bras, dévoilant des cicatrices ayant souillés la porcelaine qui ne peut se réparer. plus maintenant. « à ton avis, je vais perdre quoi en premier ? un bras ? » s’avançant d’elle-même vers l’obscurité de la pièce, là où les iris qui ne lui appartiennent pas se teintent d’un nacre inhabituel. « une jambe ? » tâche s’agrandissant jusqu’à se mêler à l’ombre du maudit ; la faisant sienne. empêchant le brun de se mouvoir comme il le souhaite tant qu’elle ne l’aura pas autorisé. [ déesse de la noirceur ] misant son plus gros atout dès le début. - une erreur ; mais elle y prend plaisir l’inconsciente. « la tête ? » phalanges féminines se frayant un chemin sous les tissus de celui qui ne peut bouger, remontant le long de sa peau. [ d o u c e – b r u l u r e ] ; l’autre main plus haut, pulpes jouant des mèches brunes. « qhuinn, si tu veux provoquer, fais le mieux que ça. » lippes venant en rencontrer d’autres, immobiles. [ p a r a l y s é e s ] - trop peu au goût de la nymphe qui s’éloigne, lui redonnant peu à peu le contrôle de son corps. « profites-en. je ne peux pas réutiliser cette capacité avant... cinq minutes ? c’est un cadeau que je te fais. » retrouvant la faible lumière du bureau ; elle prend place sur les croquis abandonnés ; doigts saisissant le bois. « la bête est assez titillée ou je dois enclencher la deuxième ? »

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Salle de classe.


R.U.P.T.U.R.E
Ou presque. Une tête se penche à droite avant que les crocs ne s’allongent, plus piquante, plus mordante. La caboche bascule à gauche, yeux vairons se transformant en une fente électrique de couleur. Une stature déjà grande semble s’agrandir, déformant les ombres, s’arrachant à celle d’un être humain pour devenir bête.

T.R.A.N.S.F.O.R.M.A.T.I.O.N
Ou presque. De ce qu’il contrôle avec délice, un être décharné, déstructuré et ô combien dangereux. Un regard animal qui se concentre sur sa proie, qui observe chaque mouvement esquissé, immobile prêt, aux aguets. Puis, une fluidité de mouvement, des gestes trop rapides pour être suivis à l’oeil nu, trop précis pour croire à une chance impromptue. Qhuinn se rapproche du papillon brisé.

« Si tu le souhaites, Nabi. Prince désincarné rivalisant la princesse des ténèbres. » Sa voix basse, rauque, semble carnassier, vide d’humanité, vide de chaleur, de vie. Elle perce la pièce et son silence, s’envole et cogne contre le battant de la belle. Son propre corps se mouve aux côtés du sien, plus impressionnant, emprisonnant l’espace avec lui, capturant l’air qui s’y engouffre.

P.R.I.S.O.N
De chair. De ses bras si longs, de ses doigts qui peuvent la briser en seul claquement. Une force colossale, mais une retenue qui alourdit ses traits de façon macabre. « Je ne suis pas un barbare, je n’arracherais pas tes membres ou ta tête, pas avec un visage aussi beau que le tien, mais… J’ai peut-être d’autres petites idées. » Ses mains se posent sur celle de la naïade, peau contre peau, main contre bois. E.M.P.R.I.S.O.N.N.E.M.E.N.T

Son faciès qui s’abaisse à la hauteur du sien, l’obligeant à se délecter de ce qu’il reflète. « Je n’ai jamais dit que tu avais besoin d’avoir peur de moi, Nabi. Il est moi et je suis lui. Rencontre le loup, en as-tu réellement connu ? » Des lycans. Comme lui. Une mâchoire qui claque devant la sienne, des mains qui restent scotchés aux siennes. « Plus tu tenteras une attaque, plus tu tenteras la fuite, plus les dégâts seront lourd. Pour toi. »

A.N.I.M.A.L S.A.U.V.A.G.E qu’il tient en cage, qu’il retient de libérer parce qu’il en a le contrôle absolu. Mais si Qhuinn se laisse aller, que restera-t-il d’un si joli papillon doré ? Même ses ombres ne pourront la sauver d’une bestialité inanimé.

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et le corps de la nymphe pourrait bien suivre le même sort que le battant devenu poussière. [ d e s t r u c t i o n ] si facile pour celui qui n’a nul besoin de frapper, appuyer un peu plus sur les mains frêles pourraient lui briser les os à la nyx. la rendant : inutile, impuissante. tout ce qu’on lui a toujours répété finalement. « partages moi tes idées, trésor. peut-être même que je me laisserais faire comme une gentille petite brebis. » bras paralysés, elle avance tout de même son buste vers le démon lui faisant face. car si le diable devait avoir un visage ; il aurait probablement le sien. beauté envoutante. [ d é c o n c e r t a n t e ] pour mieux séduire, pour mieux plonger dans ses abysses à lui. mais la vérité c’est qu’elle a de plus en plus envie d’y gouter à cette noirceur nabi. désireuse de pousser un peu plus le loup jusqu’à l’explosion. se moquant totalement des conséquences - car pour nabi, sa vie n’est rien. n’est plus.

aucunement la crainte ne vient déformer les traits de la nymphe maudite, uniquement ses lèvres s’arquent en un rictus plutôt plaisant. « mais je ne suis pas de ce genre-là. » ombre reprenant son acquis d’avant, se mêlant à la sienne. - une fois plus. technique différente, les mouvements de la belle seront imités par la bête qui en levant les mains force le lycaon à en faire de même. [ p r i s o n ] brisée. puis elle s’éloigne à reculons, forçant le brun à suivre les ordres silencieux. marquant une légère distance, encore plus grande, toujours plus grande. « tu vois bien que nous ne sommes pas à égalité. je ne peux que me défendre. je pourrais attaquer mais ça reviendrait à me blesser aussi... pas que ce soit dérangeant mais je ne veux pas abîmer ce que tu es. ce serait du gâchis. »  

[ l i b é r a t i o n ] rapide, trop rapide. respiration coupée car elle le sait. elle sait qu’il est sans doute déjà là. « je n‘ai pas une si grande maîtrise que toi. je ne peux pas mêler nos ombres bien trop longtemps, malheureusement. mais je connais une tout autre façon de le faire. » doigts frêles glissant sous sa robe, entre son épiderme et la dentelle de ses bas pour en sortir une lame enveloppée dans du carton. glissant l’arme protégée sur sa propre joue, elle observe devant elle, ne s’attendant pas à le voir mais à sentir son souffle chaud. - tôt ou tard.  

ft @suh nabi.
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Aberration même d’être enchaîné, la colère gonfle et explose chez l’animal qui ne supporte cet emprisonnement. Bête prenant le dessus, la force qu’il emploie devient colossale, dangereuse et fendille le sol sous ses pieds. Une ligne discontinue qui se dirige vers la détentrice de sa prison, là où le loup-garou a repéré un ennemi , un danger contre sa liberté. Un grognement guttural s’échappe de sa gorge, remplit la pièce et inonde le silence d’une menace viscérale. Et le lycan n’attend pas une seconde quand il est libéré, il n’attend de respirer pour s’approcher, allongeant sa main, son bras semblant si long et si imposant face à la frêle stature qui lui fait face.

L’arme blanche n’est d’aucune utilité quand la bête peut s’en débarrasser aussi facilement qu’elle a été dégainée. Qhuinn ne se contente pas de la jeter, mais de la briser, le sang fracturant sa peau, abîmant son épiderme pour une marque passagère. Et ses doigts, ils se renferment sur cette gorge si pâle et si fine contre la sienne. Et il plaque ce corps féminin contre la table, dans un bruit mat, avec tant de force que le morceau de bois recule sous l’impact violent de l’animal.

Mais il ne se contente pas de cela le loup-garou. Le dos de la jeune femme rencontre la table, écrasant les feuilles, brisant les crayons et de façon implacable, il la maintient dans cette position. «Moi non plus, je ne peux pas me contrôler entièrement. » Il en a conscience Qhuinn, qu’il écrase ses cordes vocales, qu’il abîme ce corps se dressant sous lui tandis qu’il est penché sur elle. De ses genoux contre sa taille et de ses canines qui effleurent sa gorge offerte. Ses yeux fixent ce pouls qui bat vite, trop vite, bien trop vite. Et il se rapproche indéfiniment plus près, caresse de son souffle chaud cette tentation avant d’y céder pleinement.

Et la morsure fait mal. Parce qu’il en a décidé ainsi. De ce qui aurait pu être doux, au parfum d’aphrodisiaque connaît le goût de la douleur et des larmes. Et ses mains tiennent en tenaille celles de la malheureuse, celle qui a tenté, bien trop tenté le lycanthrope qui s’est rebiffé. « Les choses auraient pu être bien différentes si tu ne m’avais pas privé de ma liberté de mouvement. » Murmure prononcé quand ses lèvres se détachent de son cou, si près de ses lèvres à elle désormais. Son regard rencontre le sien, son corps collé à elle et ses paumes contre les siennes. « Je te le demande Nabi. Veux-tu rencontrer encore une fois le loup ? »

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[ p y r o k i n é s i e ] trop tentante, feu manipulé avec aisance si bien que la poupée n’a fait que se brûler les doigts. le corps venant heurter le bois avec force, brisant tout ce qui se trouvait en dessous de ce corps pourtant frêle. mutisme du visage qui ne montre aucune expression, douce trahison de sa poitrine mouvante sous les tissus. gorge saisit provoquant dyspnée au sein de la silhouette [ b l o q u é e ]. « qhuinn... » quémande silencieuse d’une voix qui peine à porter dans un souffle manquant ; pourtant il l’entendra cet appel à l’aide. il l’entendra. - mais n’écoutera pas.

et de ses yeux, elle ne le quitte plus. attendant la sentence qui finira par tomber de cet affront répété. iris se mêlant aux siennes. [ v i s i o n – a l t é r é e ] d’une simple humaine en manque d’oxygène. elle aurait pu prier, nabi, n’importe quel dieu pour venir en son aide mais sa place lui est déjà destiné depuis tant d’année. trône pourrissant en enfer dans l’attente d’une nymphe qui ne vient pas. finalement, la couronne lui reviendra peut-être plus rapidement qu’elle ne le pense.  

[ h u r l e m e n t ] dégueulé des lippes alors que les crocs du lycaon rencontrent la porcelaine, brisant cette carapacé si facilement comme-ci son épiderme n’était rien autre que du papier de basse qualité. corps essayant de se dégager, don essayant de fonctionner. [ é c h e c ], défense arrivée bien trop tard. - inutilisable.  

même les démons ont abandonnés la naïade se noyant dans ses propres ténèbres. quand vient enfin la libération qu’elle n’attendait plus. hémoglobine ruisselant sur le bois, odeur métallique de son sang qui pourrait bien la faire tressaillir un peu plus. lippes masculines au-dessus des siennes, force manquante pour l’envoyer valser. [ r e s p i r a t i o n ] haletante, la silhouette féminine s’enfonce un peu contre le bureau marqué. « tu n’es qu’un pauvre con, qhuinn. » qu’elle annonce, lippes s’étirant en un rictus en biais. la douleur encore présente, affliction méritée qui finira par s’effacer à son tour. car la souffrance, nabi ne l’a que trop connue et même si celle-ci est violente elle ne reste que physique. rien à côté de ce qu’elle a pu endurer. [ p s y c h o s e ] planante autour de la princesse détrônée, amusée. abîmée mais amusée. dans un faible élan, elle redresse son visage non pas pour que les lèvres se touchent mais se frôlent quand les mots s'échouent sur la peau interdite, maudite de son rouge brûlant. « mords plus fort. » regard se plantant dans le sien si bien qu'elle aurait pu le tuer si elle en aurait été capable, paumes cherchant à se défaire des siennes pour le tirer à elle. en vain. - détruis moi qhuinn, détruis ce qu’il reste de tes propres mains.