ft @suh nabi.
Salle de classe.


B.A.I.S.E.R sur un front, une douceur légère après une morsure aussi intense qu’il vient d’infliger durement sur une peau.

C.I.C.A.T.R.I.S.A.T.I.O.N à l’aide de sa langue sur une trace de crocs, régénération de la blessure qui se referme grâce aux capacités du lycanthrope.


« Ca ne sera pas nécessaire, je pense. » Destruction qu’elle demande, refus catégorique du loup de s’entrainer lui-même dans cette déchéance qu’est déjà sa propre existence. Refus de sombrer aux côtés de cette demoiselle et de laisser gagner ce qui ne doit pas l’être. « Tu viens de le dire, je ne suis qu’un pauvre con. » Il sourit Qhuinn, un large et solaire sourire qui scie son visage en effaçant celui d’une bête féroce quelques instants plus tôt. Il se redresse quelque peu et libère de son emprise des poignets endoloris.

B.A.I.S.E-M.A.I.N contre des phalanges aussi chaudes que sa propre peau, légère révérence tandis qu’il a redressé le buste de la jeune femme dans son propre élan. Il tient toujours fermement cette main dans la sienne tandis qu’il recule d’un pas, yeux pétillant de malice à ce qu’elle s’attendait, mais ce qu’elle n’a point eu au final. « Il me semble que nous avons des dessins à voir ensemble, non ? »

I.N.N.O.C.E.N.C.E factice qui ne tient qu’à un amusement de son côté uniquement, demoiselle qu’il fait tourner sur elle-même un instant, comme un grand enfant. Néanmoins, son regard a remarqué les traces causés par son déchaînement. Des fissures qui encombrent le sol, trace ne pouvant être réparé si facilement. Il dérive sur les murs, fendiller à leurs tours à cause d’un loup enchainé qui quémandait tant sa liberté. Qhuinn prit un instant de réflexion.

« Tu auras besoin d’une bonne excuse pour expliquer ça. Bonne chance, après tout, c’est de ta faute. » Autre sourire suivit d’un clin d’oeil taquin où Qhuinn est explicite : Il n’en prend aucune responsabilité. Il n’est pas élève ici, aucune preuve de son existence, juste une bête de passage. Contrairement à Nabi, enfant béni des ténèbres.

ft  @Lohstrong Qhuinn ♡
Salle de classe.

et le [ c h a o s ] prend fin.
aussi rapidement que les crocs ont plantés la chair, aussi rapidement que les évènements ont empruntés une tout autre tournure. le loup réparant les dégâts corporels provoqués à la porcelaine, faisant se recoller les morceaux sans y laisser la moindre marque, pas même la moindre égratignure. se laissant porter par son aîné, le visage de la poupée s’enfouie dans les tissus du brun pour dissimuler son expression. il se pourrait bien que pour la première fois, la putain s’échauffe les pommettes. [ r o u g i s s e m e n t ] rapidement camouflé par des mèches retombant le long des joues. « le toutou a fini de faire joujou ? » qu’elle prononce de sa voix habituelle retrouvée, toujours une pointe te taquinerie tranchante dégueulant des lippes.  

[ c a r e s s e ] de ses doigts venant vérifier par le contact l’état cutanée de sa nuque auparavant malmenée. « oui, tu n‘es qu’un pauvre con qhuinn. » se dérobant de la prise du brun, elle lui sourit avant de lui tourner légèrement autour, ses phalanges en frôlant d’autres dans son passage ; puis la silhouette féminine se fige à ses côtés. « mais t'es le genre de petit con que j'aime bien. » mains remontant vers son visage, pulpe caressant une mâchoire dessinée. « range tes canines la prochaine fois, je ne me laisserais pas avoir si facilement à l’avenir. » promesse silencieuse de la fille d’hadès s’éloignant pour mieux observer les dégâts causés.  

[ r i r e ] venant fendre le silence. « tu as vraiment le don pour passer d’un point A à B si aisément. » poussant les crayons abîmés au sol, elle vient s’assoir sur le bureau là où le sang a fini par sécher, les doigts emprisonnant l’extrémité du bois avant de relever le visage vers le lycan. « ma faute ? mon don n’a fait aucun dégât, trésor. » haussant les épaules, laissant ses jambes se balancer légèrement dans le vide. « ce n'est pas mon problème non plus, personne ne sait que je suis ici en pleine nuit. du moins... hormis toi, apparemment. » une main tendue vers son [ b o u r r e a u ], l’invitant à la rejoindre ; elle sourit. - encore. « montre moi. » - tes dessins, ton monde que je ne connais pas, tes misères et bien plus encore. peut-être pourrais-je un jour y ajouter ma pierre à ton édifice.